Cher monsieur,
Votre argumentation repose sur plusieurs points clés :
Obligation de prudence : Vous mentionnez que le médecin a violé une obligation particulière de prudence en ne vérifiant pas concrètement l'accessibilité de votre traitement en Tunisie, ce qui pourrait constituer une faute.
En effet, selon l'article L. 425-9 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, l'évaluation de la situation médicale d'un étranger doit être faite avec soin, notamment en tenant compte des conséquences graves que pourrait avoir un défaut de traitement.
Mise en danger délibérée : Vous évoquez également l'article 223-1 du Code pénal, qui punit le fait d'exposer autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures graves par la violation d'une obligation de prudence.
Si le médecin avait connaissance des conséquences graves de l'interruption de votre traitement et a néanmoins validé votre éloignement sans preuve tangible de l'accès à un traitement approprié, cela pourrait effectivement constituer une mise en danger délibérée.
En conclusion, votre analyse semble correcte sur le plan juridique.
Vous avez des bases solides pour contester l'avis médical et la décision d'éloignement, en mettant en avant le non-respect des obligations de prudence et les risques encourus pour votre santé.
Je vous conseille elfe vous faire accompagner par un avocat proche de chez vous .
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Maître
Je vous remercie
Cordialement
il y a 18 heures
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