Bonjour
La présence de votre mari dans le fichier TAJ pour des faits de violences conjugales peut effectivement poser un obstacle, mais n’interdit pas automatiquement l’acceptation d’une demande de regroupement familial.
Les préfectures exercent un pouvoir d’appréciation au cas par cas, en tenant compte de l’ensemble du parcours personnel, professionnel et judiciaire du demandeur.
Les éléments positifs à faire valoir dans votre dossier :
✅ Casier judiciaire B2 vierge, ce qui signifie qu’aucune condamnation pénale n’apparaît officiellement dans les antécédents transmis à l’administration,
✅ Insertion professionnelle solide : CDI depuis 2020, promotion en tant que chef d’équipe,
✅ Obtention d’une carte professionnelle de taxi, qui implique un contrôle de moralité déjà effectué par la préfecture de police,
✅ Divorce par consentement mutuel avec la plaignante, ce qui peut être vu comme un apaisement du contexte familial.
Ces éléments démontrent une intégration durable en France, une bonne insertion sociale, et l’absence de récidive, ce qui joue largement en faveur d’un avis favorable, malgré la trace dans le TAJ.
Ce que la préfecture va examiner c'est la gravité des faits (ici, des violences conjugales), la date et l’ancienneté de l’affaire (2021 : relativement récent), l’évolution du comportement depuis les faits (emploi stable, séparation apaisée), et l’impact éventuel sur l’ordre public (ce qui est souvent l’argument invoqué pour un refus).
En résumé : Oui, les éléments que vous décrivez peuvent compenser les antécédents TAJ et convaincre la préfecture d’émettre un avis favorable, surtout si votre mari n’a eu aucun autre incident, qu’il est bien inséré et que les faits sont isolés et anciens.
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