Bonjour
Les employés peuvent tout à fait envisager de porter plainte si ces accusations sont infondées et attentatoires à leur dignité.
Traiter un salarié de "schizophrène" sans fondement médical ni motif professionnel légitime peut constituer une atteinte à son honneur et à sa réputation.
Cela peut être qualifié de diffamation, en vertu de l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881, surtout si ces propos sont tenus en public ou devant des tiers.
Si ces propos sont répétés, humiliants ou dégradants, ils peuvent aussi relever du harcèlement moral (article L1152-1 du Code du travail).
Que faire dans ce cas ?
Recueillir des preuves : témoignages, courriels, messages vocaux ou toute trace écrite,
Alerter les représentants du personnel ou l’inspection du travail, si cela s’inscrit dans un climat de pression managériale,
Et bien sûr, porter plainte pour diffamation ou harcèlement moral, si les éléments sont suffisants.
En résumé : Oui, accuser à tort un salarié de schizophrénie peut être sanctionné. Cela relève potentiellement de la diffamation ou du harcèlement moral, selon le contexte et la répétition des propos.
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il y a 23 heures
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