Bonjour
D’après l’article 222-23 du Code pénal, le consentement dans une relation sexuelle doit être clair, libre et réversible.
Cela signifie qu'une personne peut retirer son consentement à tout moment, et dès qu’elle dit “stop” ou repousse physiquement, il faut impérativement cesser l’acte immédiatement.
Dans votre récit, vous indiquez avoir immédiatement interrompu l’acte dès qu’elle a manifesté son refus. C’est un point fondamental en votre faveur si une plainte était déposée.
Même dans un cadre tarifé, le consentement prévaut toujours.
Si l’acte initialement convenu ne s’est pas réalisé, il n’existe pas d’obligation pour la personne de poursuivre ni pour vous d’obtenir remboursement au-delà de ce que vous aviez déjà négocié.
Le fait qu’elle vous ait restitué le supplément montre une forme de reconnaissance du changement d’accord. Cela limite les risques de conflit sur ce plan.
L’attitude que vous décrivez (pas d’insistance, pas d’agressivité, arrêt immédiat) ne semble pas constituer une infraction, à condition bien sûr que le récit soit conforme à la réalité des faits.
Cependant si la personne se sent humiliée, bousculée ou abandonnée dans des conditions inappropriées, elle peut déposer une plainte, même pour des faits que vous jugez minimes.
Dans ce cas, ce seront les éléments matériels (témoignages, messages, comportement) qui permettront d’apprécier la situation.
En résumé : Vous semblez avoir respecté le retrait du consentement, ce qui est juridiquement essentiel. La situation ne paraît pas pénalement répréhensible à ce stade, mais restez vigilant : les perceptions peuvent diverger et il est toujours préférable d’éviter les zones grises juridiques dans ce type de contexte.
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