Cher monsieur,
Dans votre situation, plusieurs éléments juridiques sont à prendre en compte.
Selon l'article L235-1 du Code de la route, toute personne qui conduit un véhicule alors qu'elle a fait usage de substances classées comme stupéfiants est passible de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende.
Il n'y a pas de seuil toléré pour le cannabis, ce qui signifie que même des traces peuvent entraîner des sanctions.
Selon l'article R235-11 du Code de la route, vous avez le droit de demander un examen technique ou une expertise dans un délai de cinq jours suivant la notification des résultats de votre test.
Si vous n'avez pas eu la possibilité de demander un prélèvement sanguin, cela pourrait être un point à soulever devant le juge.
L'absence de prélèvement sanguin peut être un argument en votre faveur, car cela remet en question la validité du test salivaire.
Vous pourriez faire valoir que sans confirmation par un prélèvement sanguin, la preuve de l'usage de stupéfiants n'est pas complète.
Concernant l'excès de vitesse, il est important de reconnaître l'infraction, mais vous pourriez également argumenter que l'usage de cannabis, bien que prohibé, n'a pas nécessairement influencé votre capacité à conduire au moment de l'infraction, surtout si vous n'avez pas consommé récemment.
Cela pourrait être un point à discuter, bien que cela ne vous exonère pas des sanctions.
En résumé, vous pourriez répondre au juge en soulignant :
Votre droit à un examen complémentaire qui n'a pas été respecté.
L'absence de prélèvement sanguin pour confirmer l'usage de cannabis.
Votre reconnaissance de l'excès de vitesse tout en demandant une prise en compte de votre situation personnelle et des circonstances entourant l'infraction.
Je vous recommande de consulter un avocat dès que possible, même après votre audience, pour vous aider à naviguer dans les conséquences de cette situation.
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