Bonjour,
Dans ce contexte, plusieurs éléments peuvent être envisagés :
Reconnaissance de la filiation : si la filiation avec le père réfugié est établie, il est possible de demander une mise à jour du livret de famille OFPRA en transmettant les documents d'état civil étrangers, éventuellement accompagnés d'une attestation sur l'honneur ou de preuves de la présence de l'enfant en France (scolarisation, certificats médicaux, attestations, etc.).
Scolarisation : inscrire le mineur à l'école peut constituer un élément important de présence stable sur le territoire.
Demande de régularisation à sa majorité : à ses 18 ans, l'enfant pourra envisager une demande de titre de séjour "vie privée et familiale", fondée sur :
Sa présence sur le territoire depuis au moins 2 ans,
Sa vie familiale en France (avec son père réfugié),
Son insertion (scolarisation, liens sociaux...).
Demande d’asile personnel : bien que délicate pour un mineur, elle peut être étudiée s’il existe des risques individuels en cas de retour.
Il n’existe pas de procédure spécifique aujourd’hui pour faire “reconnaître” officiellement la présence d’un mineur entré irrégulièrement sans visa, mais la constitution progressive d’un dossier de preuves et l’établissement du lien familial sont essentiels en vue d’une régularisation future.
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