Autorité parentale
Sujet initié par Moi, il y a 3 jours - 292 vues

Bonjour, mesdames messieurs
J'ai reconnu ma fille quand elle a eu trois ans. Je ne vis pas avec sa mère mais j'ai toujours gardé le lien avec les deux même si la mère est compliquée.

Pour ma fille , je tâche de garder le lien, je ne peux parler à ma fille que si la mère accepte bien , pareil si je veux qu'elle passe les vacances avec moi.

Je tenais aussi à avoir ses résultats scolaires mais la mère a fait part de son refus à l'école car je n'ai pas l'autorité parentale donc je ne sais rien à propos de scolarité hormis ce qu'elle me dit.

Aujourd'hui j'ai appris qu'elles ont déménagé et je ne sais pas où se trouve ma fille qui a 7ans .la mère l'empêche de me me dire où elles habitent.

Tous les mois je versé de l'argent, dès que ma fille a besoin de quelques chose je n'ai jamais dit non.

Je veux engager des poursuites pour avoir l'autorité parentale mais la mère me rit au nez en me disant que son avocat lui a déjà dit que pour moi c'est perdu d'avance.

A t'elle raison? Devrais je me contenter de cette situation toute ma vie, en plus ma mère qui veut voir sa petite fille est en peine.

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Maitre Maturin PETSOKO

Inscrit au barreau de Paris

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Bonjour

Votre situation est profondément injuste et douloureuse, et vous avez tout à fait raison de vouloir faire valoir vos droits. En France, l’autorité parentale est en principe exercée conjointement par les deux parents, qu’ils soient mariés ou non, dès lors que la filiation est établie. Toutefois, si vous avez reconnu votre fille plus d’un an après sa naissance, la mère reste seule investie de l’autorité parentale, sauf décision contraire du juge2.

Cela ne signifie pas que vous êtes condamné à rester dans cette situation. Vous pouvez saisir le juge aux affaires familiales (JAF) pour demander à exercer l’autorité parentale conjointe. Le juge examinera plusieurs critères :

Votre implication dans la vie de votre fille (ce que vous décrivez est très positif) ;

La stabilité et la régularité de vos contacts ;

Votre capacité à contribuer à son éducation et à son bien-être ;

L’intérêt supérieur de l’enfant.

Le fait que vous versiez une pension, que vous soyez disponible, que vous ayez toujours répondu présent, et que vous souhaitiez connaître ses résultats scolaires et maintenir un lien affectif sont des éléments très favorables à votre demande2.

L’avocat de la mère peut avoir donné un avis pessimiste, mais seul le juge décide, et il ne peut ignorer votre engagement. De plus, empêcher un enfant de voir son parent ou ses grands-parents peut être considéré comme contraire à son intérêt. Le juge peut aussi fixer un droit de visite et d’hébergement, voire imposer une médiation familiale.

Je vous recommande de :

Rassembler toutes les preuves de votre implication (virements, messages, cadeaux, échanges avec l’école ou la mère) ;

Saisir le JAF par requête au tribunal judiciaire du lieu de résidence de votre fille (même si vous ne connaissez pas l’adresse, vous pouvez demander une enquête sociale) ;

Envisager l’aide d’un avocat spécialisé en droit de la famille, ou consulter une maison de justice et du droit.

Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 3 jours

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