Bonjour,
Votre situation est effectivement très difficile et il est important de prendre en compte à la fois votre santé mentale et vos droits.
La médecine du travail est chargée d’évaluer votre aptitude physique et mentale à exercer votre emploi. Elle peut parfois minimiser la gravité perçue par le salarié, surtout si aucune hospitalisation ou arrêt prolongé n’a eu lieu. Cependant, votre état, vos arrêts et l’avis de votre psychiatre constituent des éléments sérieux.
Voici quelques conseils :
1. Continuez à suivre les préconisations de votre psychiatre, qui reste votre référent médical principal.
2. Vous pouvez demander un deuxième avis auprès d’un autre médecin du travail, par exemple en changeant de centre ou en sollicitant un expert indépendant, notamment via l’inspection du travail.
3. Adressez un courrier formel à la médecine du travail pour expliquer votre ressenti, en joignant la lettre de votre psychiatre et vos arrêts maladie. Conservez une copie datée.
4. Saisissez l’inspection du travail si vous estimez que la médecine du travail ne remplit pas son rôle. Ils peuvent intervenir pour protéger votre santé et vos droits.
5. Vous pouvez consulter un avocat spécialisé en droit du travail, qui pourra vous conseiller sur les possibilités de rupture conventionnelle ou de reconnaissance d’inaptitude, et éventuellement engager une procédure si l’employeur ou la médecine du travail ne respectent pas leurs obligations.
6. Enfin, si vous vous sentez en danger psychologique immédiat, n’hésitez pas à contacter un service d’urgence ou une structure spécialisée pour une prise en charge rapide.
Votre santé est prioritaire. Même si la procédure peut être longue, il est important de continuer à vous faire accompagner médicalement et juridiquement.
Merci de valider ma réponse.
il y a 1 jour
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