Bonjour
Depuis plus d'un an, les relations entre la France et l'Algérie se sont fortement dégradées. Emmanuel Macron a demandé la suspension de l'accord bilatéral de 2013, et certains responsables politiques, comme Bruno Retailleau, souhaitent revenir sur l'accord de 1968, qui accorde aux Algériens des conditions migratoires plus favorables.
Ces accords facilitent notamment :
L'accès à des titres de séjour de longue durée
Le regroupement familial
L'exercice de certaines activités professionnelles
Si ces accords sont suspendus ou renégociés, cela pourrait durcir les conditions de séjour et de régularisation pour les Algériens en France. Cela ne signifie pas que toutes les demandes seront rejetées, mais que les préfectures pourraient appliquer des critères plus stricts ou limiter les admissions exceptionnelles au séjour.
Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a publié une circulaire en janvier 2025 qui durcit les conditions de régularisation :
Il faut désormais 7 ans de présence en France pour prétendre à une admission exceptionnelle au séjour (contre 5 ans auparavant)
Les refus de séjour sont systématiquement accompagnés d'une OQTF
La notion de « menace à l'ordre public » est utilisée de manière plus large et floue, ce qui peut affecter des personnes non dangereuses
Il n'a pas précisé que seules les personnes dangereuses seraient concernées. Cela crée une incertitude juridique et une pression accrue sur les personnes en situation irrégulière, même si elles sont bien insérées ou non menaçantes.
Il est clair que le climat politique actuel pousse vers une ligne plus dure en matière d'immigration, notamment pour les ressortissants algériens. Cela ne signifie pas que toutes les régularisations sont bloquées, mais que les dossiers doivent être très solides, bien documentés, et idéalement soutenus par un avocat ou une association.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 1 mois