Vous avez tenté une résiliation de votre contrat d'assurance auto via la loi Hamon, ce qui est tout à fait légitime puisque vous étiez assuré depuis plus d'un an. Cette loi vous permet de mettre fin à votre contrat à tout moment, sans frais ni justification, à condition que le contrat soit encore actif. Or, dans votre cas, il semble que l'assureur ait déjà procédé à une résiliation pour non-paiement, sans vous en informer par courrier recommandé comme l'exige la loi.
Selon l'article L113-3 du Code des assurances, une résiliation pour impayé ne peut être valable que si l'assureur a envoyé une mise en demeure par lettre recommandée, vous accordant un délai de 30 jours pour régulariser la situation. Si vous n'avez jamais reçu ce courrier, la procédure de résiliation est juridiquement contestable. Cela signifie que l'assureur n'a pas respecté ses obligations légales, et que vous pouvez contester la validité de la résiliation ainsi que le recouvrement de la dette par INTRUM.
Dans ce contexte, votre demande de résiliation via la loi Hamon pourrait être acceptée si l'assureur reconnaît qu'il n'a pas formellement résilié le contrat. S'il refuse en invoquant une résiliation déjà effectuée, vous avez le droit de demander une preuve de la mise en demeure : date d'envoi, accusé de réception, et contenu du courrier. En l'absence de ces éléments, vous pouvez rédiger une lettre de contestation adressée à l'assureur, en expliquant que vous avez transmis votre nouveau RIB, que vous n'avez jamais été informé d'un impayé, et que vous n'avez reçu aucun courrier recommandé.
Enfin, si INTRUM vous réclame une somme, vous pouvez également leur adresser une lettre expliquant que la résiliation est contestée, et que vous attendez la réponse officielle de l'assureur. Cela peut permettre de suspendre temporairement le recouvrement, voire de négocier un échéancier ou une remise si la dette est confirmée.
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il y a 1 mois
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