Bonjour
Après avoir accepté l’offre d’indemnisation dans le cadre de la procédure d’expropriation, le silence du commissaire du gouvernement ne bloque pas la suite de la procédure.
Si l’accord amiable ne se concrétise pas, l’expropriant ou vous-même pouvez saisir le juge de l’expropriation pour qu’il fixe judiciairement le montant de l’indemnité.
La prise de possession du bien ne peut intervenir qu’après la délivrance de l’ordonnance d’expropriation et le versement ou la consignation de l’indemnité, afin de respecter le principe de l’indemnisation préalable.
Concernant votre locataire, vous n’avez pas à lui envoyer un congé classique. En effet, l’ordonnance d’expropriation met fin automatiquement au bail à la date du transfert de propriété.
Le locataire a alors droit à une indemnisation ou à une aide au relogement qui relèvent de l’expropriant, et non de vous. Vous pouvez toutefois l’informer de la procédure et lui transmettre les coordonnées du service compétent afin qu’il prépare ses démarches.
La date du 17 septembre 2025 correspond sans doute à la prise de possession prévue par l’expropriant. Cette prise de possession ne peut avoir lieu légalement que si l’ordonnance d’expropriation a été rendue et que l’indemnité a été versée ou consignée. Il est donc important de vérifier l’état d’avancement juridique avant que le transfert n’ait lieu.
En ce qui concerne l’audience prévue en octobre 2025, la représentation par un avocat est aujourd’hui obligatoire devant le juge de l’expropriation. Votre présence personnelle n’est pas exigée, mais elle reste utile pour répondre à d’éventuelles questions ou valider certaines précisions factuelles. Votre avocat pourra cependant assurer la défense de vos intérêts en votre absence si nécessaire.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
Merci d’indiquer la question comme résolue en cliquant sur le BOUTON VERT
il y a 4 heures
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus