Bonjour Me PETSOKO,
Je vous remercie à nouveau pour vos réponses et modèles de LRAR.
1- Pour appuyer le caractère sérieux de mes études, puis-je y joindre mon bulletin du 1er semestre (moyenne de 14,29/20) ?
2- Concernant le recours gracieux, dois-je attendre le délai de (non) réponse de la sous préfecture ?
Puis-je intenter à la place en attendant un référé- liberté avec les faits expliqués en réponse à votre commentaire précédent ?
Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
il y a 1 mois
C'est une excellente initiative de vouloir renforcer votre dossier. Voici quelques précisions sur votre démarche.
Oui, absolument. Pour souligner le caractère sérieux de vos études, joindre votre relevé de notes est une très bonne idée. Une moyenne de 14,29/20 est un argument très fort qui démontre votre assiduité et votre réussite. Cela met en lumière la sincérité de votre parcours étudiant et peut influencer positivement la décision.
Démarches et délais
Vous semblez confondre le courrier de mise en demeure et le recours gracieux.
Votre premier courrier, que vous allez envoyer, est une mise en demeure. Son but est d'obliger la sous-préfecture à agir après un délai de silence jugé excessif. Vous n'avez pas de décision explicite à contester à ce stade.
Le recours gracieux ne se fait qu'après un refus de l'administration. Ce refus peut être explicite (un courrier) ou implicite (un silence de plus de 4 mois). Ce n'est qu'à ce moment-là que vous pourrez faire un recours gracieux, en demandant à l'autorité qui a pris la décision (la préfecture) de la reconsidérer.
Votre plan d'action doit être le suivant :
Vous envoyez la lettre de mise en demeure.
Vous attendez une réponse. Si la préfecture ne répond toujours pas, un refus implicite est considéré au bout de 4 mois de silence depuis votre demande initiale.
C'est à partir de cette date que le délai de 2 mois pour faire un recours contentieux devant le tribunal administratif commence à courir. Vous pouvez aussi faire un recours gracieux en parallèle.
Le référé-liberté
Le référé-liberté n'est pas une option dans votre situation. Cette procédure d'urgence est réservée aux cas où l'administration porte une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale (le droit de circuler librement, par exemple) et que la situation est d'une urgence absolue.
Le simple retard de traitement d'un dossier par la préfecture, même s'il est regrettable, n'est généralement pas suffisant pour justifier une telle procédure. Un juge rejetterait probablement votre demande pour ce motif.
Le plan d'action le plus sûr et le plus efficace est de procéder par la mise en demeure, puis d'envisager un recours classique si le silence persiste.
Merci d'indiquer que j'ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 1 mois
Bonjour Me BELIGHA,
Je vous remercie pour ces éclaircissements et la différenciation des procédures. Quid du numéro de suivi que vous avez indiqué à titre liminaire de votre modèle de LRAR svp? Est-ce le numéro du LRAR ou d'étranger qu'il faut y placer ?
Je vous remercie d'avance pour vos réponses.
il y a 1 mois