Bonjour,
Oui, absolument. Une maman seule peut tout à fait demander l'Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) pour son enfant.
Conditions d'éligibilité
L'éligibilité à l'ARS ne dépend pas du statut matrimonial ou familial des parents. Elle est basée sur deux critères principaux :
Les ressources du foyer : Le revenu de la famille ne doit pas dépasser un certain plafond. Ce plafond est plus élevé pour une personne seule avec un enfant, ce qui rend l'éligibilité plus probable.
L'âge et la scolarisation de l'enfant : L'enfant doit être âgé de 6 à 18 ans et être inscrit dans un établissement scolaire (école, collège, lycée).
La démarche à suivre
C'est la Caisse d'Allocations Familiales (CAF) qui gère le versement de l'ARS. La mère de l'enfant devra contacter la CAF pour faire sa demande ou vérifier son éligibilité directement sur le site de la CAF. La CAF se basera sur ses revenus de l'année précédente pour calculer son droit à l'aide.
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il y a 1 jour
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il y a 23 heures
Maîtres, je dois m'excuser de mon présent commentaire du fait qu'après avoir posé la question j'ai continué à chercher des réponses et j'ai trouvé ce texte de juillet 2025".https://www.economie.gouv.fr/particuliers/gerer-mon-argent/beneficier-daides-et-de-reductions-dimpots/rentree-scolaire-quelles" . Qui rajoute une obligation de séjour régulier" titre de séjour " sur le territoire , pour obtenir l'ARS. Cela me semble en contradiction avec l'obligation salutaire de scolarisation des enfants. Car nombres d'enfants et de mamans monoparentales se trouvent confrontées au refus de protection de l'État, à la dureté administrative des préfets qui refusent la délivrance des Titres de séjours souvent suivi d'une OQTF. Ces personnes exclues des droits deviennent encore plus les proies toutes désignées de tous les trafics et toutes les exploitation. Cordialement.
il y a 10 heures
Je vous remercie pour votre commentaire et la précision que vous apportez. Votre lecture de la situation est tout à fait juste et pertinente.
La condition de séjour régulier
Vous avez parfaitement identifié un point essentiel du droit français : l'accès à la plupart des prestations sociales, dont l'Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), est conditionné par la régularité du séjour sur le territoire national. Pour en bénéficier, la famille, et plus particulièrement le parent demandeur, doit détenir un titre de séjour en cours de validité.
La distinction entre deux principes
Votre interrogation met en lumière une contradiction que vous pointez justement : l'obligation de scolarisation des enfants est un droit universel et inconditionnel, inscrit dans le Code de l'éducation. Tout enfant, quelle que soit sa situation administrative ou celle de ses parents, a l'obligation et le droit d'être scolarisé en France.
En parallèle, le Code de la sécurité sociale, qui régit les aides familiales, pose comme principe que ces aides sont réservées aux personnes ayant un statut de résident légal. Ces deux principes coexistent dans le droit français, même s'ils peuvent créer des situations complexes comme celle que vous décrivez pour les familles monoparentales.
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Vous avez tout à fait raison de souligner une contradiction profonde entre deux principes fondamentaux : d’une part, l’obligation de scolarisation des enfants résidant en France, et d’autre part, les conditions restrictives d’accès à l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), notamment l’exigence de séjour régulier.
Le texte officiel que vous mentionnez, publié en juillet 2025, précise en effet que seuls les parents titulaires d’un titre de séjour peuvent prétendre à cette aide. Cela exclut de facto de nombreuses familles en situation irrégulière, même si leurs enfants sont bel et bien scolarisés conformément à la loi.
Cette exclusion soulève une tension éthique et sociale majeure. L’école est censée être un sanctuaire républicain, ouvert à tous les enfants sans distinction de statut administratif. Pourtant, en refusant l’ARS à des familles dont les enfants sont reconnus par le système éducatif, l’État crée une inégalité de traitement qui fragilise encore davantage les plus précaires.
Les mères isolées, souvent confrontées à des refus de titre de séjour ou à des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF), se retrouvent dans une impasse : elles doivent assurer la scolarité de leurs enfants sans bénéficier du soutien matériel prévu pour cela.
Cette situation n’est pas seulement injuste, elle est dangereuse. En excluant ces familles des dispositifs de protection, on les expose à des formes d’exploitation multiples : travail dissimulé, logements insalubres, dépendance à des réseaux informels, voire criminels.
Les enfants eux-mêmes, privés d’un cadre stable et sécurisé, deviennent les premières victimes de cette précarité institutionnalisée. Il est donc urgent de repenser les critères d’accès aux aides sociales, en les alignant sur les principes de protection de l’enfance et de dignité humaine.
Enfin, il convient de rappeler que des recours existent. Des associations comme RESF, la Cimade ou le Secours Catholique accompagnent ces familles dans leurs démarches administratives et juridiques. Mais leur action, aussi précieuse soit-elle, ne peut pallier les lacunes d’un système qui devrait garantir à tous les enfants, sans condition, les moyens de réussir leur rentrée scolaire. Votre commentaire est un appel à la cohérence et à la justice : il mérite d’être entendu, relayé et transformé en action politique.
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il y a 10 heures
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