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il y a 23 heures
Bonjour,
Merci pour votre retour. Je suis juste un peu confus sur le délai que nous avons pour saisir le tribunal en cas de petit litige. Est-ce deux ans, comme décrit dans la Convention de Montréal, ou bien cinq ans car j'ai vu cette information sur le site de la DGAC, sachant qu'il s'agit d'un vol international et d'une compagnie aérienne non européenne.
Par ailleurs, j'ai vu que l'arrêt de la Cour de cassation du 27 novembre 2024 (n° 23-17.264) indique qu'on peut soumettre des preuves en langue étrangère sans nécessairement avoir besoin d'une traduction agréée (sauf si la compagnie conteste le contenu). Je voulais savoir s'il s'agit bien du cas, s'il vous plaît.
Merci d'avance pour votre retour.
Cordialement
il y a 11 heures
Vous avez soulevé deux points cruciaux pour votre dossier, et votre compréhension est, sur la plupart des aspects, tout à fait juste.
Délai de prescription pour saisir le tribunal
C'est une excellente question, car il y a souvent confusion sur ce point. Pour un vol international, la règle est claire et elle est définie par la Convention de Montréal :
Le délai pour engager une action en justice est de deux ans.
Ce délai prime sur le délai général de prescription de cinq ans du droit français. C'est une règle de droit international qui s'applique à tous les litiges concernant le transport aérien de passagers ou de bagages. Par conséquent, pour votre cas, le délai est de deux ans à partir de la date d'arrivée de votre vol. Si vous n'agissez pas avant cette date, votre demande sera considérée comme prescrite.
Preuves en langue étrangère
Vous avez parfaitement raison. L'arrêt que vous mentionnez est très important et clarifie la procédure pour les justiciables.
Depuis l'arrêt de la Cour de cassation (27 novembre 2024, n° 23-17.264), la règle est la suivante :
Vous pouvez produire en justice des pièces qui ne sont pas rédigées en langue française. Le juge n'est pas tenu d'en ordonner la traduction officielle, sauf si l'une des parties au procès (la compagnie aérienne) conteste la teneur de la pièce.
En pratique, cela signifie que vous pouvez soumettre vos preuves sans avoir à payer de votre poche pour une traduction agréée. C'est désormais à la compagnie aérienne, si elle veut contester l'authenticité ou le contenu de vos documents, d'en demander la traduction assermentée.
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