Bonjour
Votre situation n’est pas sans issue : même après la notification d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français), il existe des recours, mais ils sont soumis à des délais très stricts et nécessitent une argumentation solide.
En principe, l’OQTF est contestable devant le tribunal administratif dans un délai qui dépend de la mention figurant sur la décision :
OQTF avec délai de départ volontaire (30 jours) : vous avez 30 jours à compter de la notification pour déposer un recours.
OQTF sans délai : le délai est réduit à 48 heures.
Le recours doit être motivé et accompagné de toutes les pièces justificatives : durée et stabilité de votre présence en France, vie familiale (mariage avec un résident de 10 ans, enfant), intégration (diplôme français, bénévolats), et surtout l’avis très favorable rendu par la commission du titre de séjour. Cet avis n’est pas juridiquement contraignant pour le préfet, mais il constitue un élément de poids pour démontrer que la décision d’éloignement est disproportionnée au regard de votre vie privée et familiale (article 8 de la CEDH).
Il est important d’agir vite :
Contactez immédiatement un avocat spécialisé en droit des étrangers ou une association (Cimade, Gisti, Ligue des droits de l’Homme) pour préparer le recours dans les délais.
Demandez la suspension de l’exécution de l’OQTF en même temps que le recours (référé‑suspension), afin de rester en France légalement le temps que le tribunal statue.
Joignez toutes les preuves de votre intégration et de vos attaches en France, ainsi que la copie de l’avis favorable de la commission.
En résumé : oui, un recours est possible et il est même fortement recommandé dans votre cas, compte tenu de votre ancienneté, de votre vie familiale stable et de l’avis favorable déjà obtenu. Mais il faut agir immédiatement pour respecter les délais et maximiser vos chances.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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il y a 4 heures
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