Bonjour,
Compte tenu du contexte douloureux de la situation que vous décrivez — un couple marié depuis 2006 vivant comme des colocataires depuis le décès de leur enfant en 2010, et où vous souhaitez divorcer — plusieurs options sont possibles mais le divorce le plus adapté est le
divorce pour altération définitive du lien conjugal sauf si un accord amiable peut être trouvé pour un
divorce par consentement mutuel.
Ce type de divorce permet à l’un des époux d’obtenir la rupture du mariage sans avoir à démontrer la faute de l’autre, ni obtenir son accord, simplement parce qu’il n’y a plus de vie commune, affective et matérielle, depuis au moins un an (depuis 2021, le délai de séparation requis est passé de deux ans à un an).
Il suffit de prouver par tous moyens (factures, attestations, constat de commissaire de justice, etc.) que la communauté de vie a cessé et que les époux ne vivent plus comme un couple, même s’ils partagent encore le même logement.
La procédure s’effectue devant le juge aux affaires familiales par l’intermédiaire d’un avocat, qui présentera les éléments prouvant cette altération définitive.
Ce divorce est particulièrement adapté lorsque le lien conjugal est rompu, sans faute caractérisée ni consentement mutuel.
En résumé : Si vous entreprenez une démarche de divorce dans un contexte de vie “en colocation” après le deuil du couple, vous pouvez demander le divorce pour altération définitive du lien conjugal, à condition de démontrer l’absence de vie commune et la rupture affective depuis plus d’un an.
Merci d'indique que j'ai répondu à votre question.
Cordialement.