Bonjour,
Depuis janvier 2023, j'ai accepté un
divorce par consentement mutuel pour d'une part ne pas lutter contre un sentiment perdu, respecter son choix et dautre part limiter les coûts.
Mon avocate m'a fait signer une convention sans forfait. Je l'ai signée pensant que la procédure serait rapide.
Durant la 1ere année, après deux rencontres où elle me présentait des chiffres (toujours les mêmes ou presque...). Des additions puis divisions des sommes payées et à revenir à l'un l'autre, sur des suppositions de scenarii. je me suis inquiétée de ne pas voir d'avancées dans mon dossier alors que les factures d'avocat s'accumulaient d'autant plus que mon mari m'avait laissée seule avec les crédits et les enfants sans pension ni contributions aux charges du mariage tandis que ma rémunération ne couvrait pas ces frais.
En mai 2024. après avoir quitté les soins intensifs où j'ai séjourné plusieurs jours, j ai cherché à comprendre pourquoi le divorce n'avançait pas, je me suis rendue compte que l'avocate adverse avait cessé son activité pour longue maladie. Est ce plausible que mon avocate me dise ne l'avoir jamais su ? N'avoir pas été prévenue ...pourquoi ces démarches dans le vide ?
Mon dossier semblait plus servir ses propres intérêts qu'à me défendre : 12000 euros d'honoraires m'étaient déjà réclamés sans en avoir la somme.
Aucun passage devant le juge pour acter une séparation de corps, aucune saisie du juge aux affaires familiales pour obtenir une pension alimentaire et acter la résidence de mon enfant mineur. Sauf 1 an plus tard pour m'entendre dire que le délai pour le tribunal était à plus d'un an. Donc toujours pas de soutien financier. Et si la loi ne lobligeait pas, ma situation le nécessitait.
MI juin 2025, j'apprends par hasard que mon mari avait donné son accord à la proposition que j'avais confirmée le 9 mai 2025 à l'issue d'une conciliation. Cet accord m'avait été présenté comme un bon accord mais sans disposer des chiffres pour vérifier . Je demandais alors la finalisation de mon dossier. On m'a répondu il vous faudra attendre septembre maintenant.
En juillet j'ai demandé à obtenir les chiffres voulant savoir ce qu'était un bon accord pour constater qu'au final il m'était défavorable. Je perdais 10000 euros en droit d'indivisaire.
J'ai pris soin d'appeler mon avocate pour lui mentionner l'erreur, la sienne, puisqu'elle seule disposait des chiffres. Elle ne semblait pas surprise puisqu'elle l'a tout de suite confirmée avant que je ne développe, puis je me suis vu répondre : sachez que comme vous m'appelez et que je passe du temps avec vous au téléphone, vous serez facturée.
Ce n'était pourtant pas moi qui avait commis l'erreur.
Aujourd'hui, je n'ai pas encore eu le courrier m'informant de cet accord du 11 mai qui m'a été caché. Mais cela n'avait pas empêché mon avocate de poursuivre ses démarches en juin. En effet, désespérée de ne pas avoir d'accord, je linforme qu'avec beaucoup de chagrin j'entreprenais de mettre en vente l'appartement. C'est en ce sens qu'elle saisissait alors l'avocat adverse sans jamais aborder l'accord validé.
En août j'ai exigé la clôture de mon dossier au profit d'un autre avocat mais qui s'est retiré apres un appel de mon avocate qui m'avait appris être membre du conseil de l'ordre.
J'ai donc prévenu que si mon divorce n'était pas terminé en septembre je reprendrais mon dossier en direct pour le confier à un avocat dont elle ne connaitrait pas le nom.
Aujourd'hui elle me réclame 22 000 euros pour signer l'acte d'avocat qui conclura mon divorce.
Le plus incroyable est que je suis financièrement contrainte d'accepter la signature d'un accord qui me prive d'une soulte d'indivisaire me revenant de 10 000 euros si je veux espérer sortir de ce cauchemar.
J'ai minimisé dans mes propos les effets délétères qu'ont produit sur moi et mes enfants ce que nous vivons comme un véritable cauchemar.
Merci de vos réponses