Chère Madame,
La Cour de cassation, dans un arrêt du 11 janvier 2005 a retenu que les faits d’alcoolisme invoqués par un époux à l’encontre de son conjoint, constituent même lorsqu’ils ne s’accompagnent pas d’actes de violence, une violation grave des devoirs et obligations du mariage et légitiment que le divorce soit prononcé aux torts exclusifs de l’époux alcoolique.
L'alcoolisme peut donc être considéré comme une faute grave.
Si votre mari ne vient pas à la conciliation, le divorce se poursuivra vous aurez cependant des difficultés par rapport au partage de biens ou l’obtention d’une prestation compensatoire. Néanmoins, cela peut aussi lui être préjudiciable, car il ne sera pas en mesure de s’opposer à ce qui a été décidé lors de l’audience.
Cordialement
il y a 2 ans
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