Bonjour,
En matière de divorce, le rachat de la part d'un époux sur un bien immobilier commun est soumis aux droits de partage.
Selon l'article 750-II du Code général des impôts, les cessions de droits afférents à un bien dépendant d'une indivision consécutive à la dissolution de la communauté conjugale bénéficient d'un régime fiscal favorable.
Cela signifie que si le rachat est effectué dans le cadre d'un partage amiable, il peut être exonéré de droits de partage, à condition que les époux ne disposent plus de biens immobiliers communs.
Le droit de partage est fixé à 2,50 % sur l'actif net partagé, déduction faite du passif. Toutefois, si le partage est réalisé avant le
divorce par consentement mutuel et qu'il n'y a pas d'acte formel, un partage verbal peut ne pas être soumis à ce droit de partage.
En ce qui concerne la licitation, elle peut être envisagée si les époux ne parviennent pas à un accord amiable.
Dans ce cas, les frais de licitation peuvent être plus élevés, car ils incluent des frais de notaire et éventuellement des frais judiciaires. Le coût exact dépendra de la valeur du bien et des modalités de la licitation.
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