Vous pouvez envisager un **recours pour excès de pouvoir** contre l’inaction du BAJ et du Bâtonnier, devant le **tribunal judiciaire** pour le bâtonnier (ordre professionnel) et le **tribunal administratif** pour le BAJ (autorité administrative).
Concernant le **BAJ**, vous pouvez contester :
* le refus implicite de corriger l’aide partielle en aide totale en raison d’une erreur sur vos ressources (fondé sur une violation de l’article 2 de la loi du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridictionnelle),
* l’inaction quant à la réaffectation d’un avocat (violation de l’article 23 de la même loi).
Concernant le **Bâtonnier**, son absence de réponse après sa saisine par l’avocat peut être considérée comme un refus illégal de vous garantir une défense effective, ce qui contrevient à l’article 6 de la CEDH (droit à un procès équitable). Vous pouvez déposer un **recours devant le président du tribunal judiciaire**, compétent en matière de contestation des décisions ordinales.
Procédure :
* Recours administratif gracieux ou hiérarchique recommandé dans un délai de 2 mois à compter de la décision implicite de refus (silence gardé pendant 2 mois = refus).
* Si refus confirmé ou silence persistant, recours contentieux devant la juridiction compétente (administrative ou judiciaire).
* Joindre les décisions du BAJ, les courriers échangés avec l’avocat et le bâtonnier, la preuve de votre revenu fiscal exact (avis d’imposition), et une note explicative des préjudices subis.
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