Bonjour,
Le fichage au TAJ pour violences conjugales peut effectivement être pris en compte lors de l’instruction d’une demande de regroupement familial, surtout s’il est récent et lié à des faits graves. Toutefois, il ne constitue pas automatiquement un motif de refus.
Dans votre cas, plusieurs éléments jouent en votre faveur :
– une condamnation avec sursis sans inscription au B2,
– une insertion professionnelle stable (CDI depuis 2020, promotion),
– une situation familiale claire (divorce, remariage),
– un logement conforme,
– une carte de séjour de 10 ans déjà obtenue.
L’administration pourra vérifier si le comportement constitue une menace à l’ordre public, mais le refus n’est pas systématique. Il est conseillé de joindre à votre dossier :
– un justificatif d’évolution professionnelle,
– des attestations de bonne conduite,
– éventuellement un avis juridique ou une lettre explicative sur votre réinsertion.
En résumé, le TAJ peut être un obstacle mais pas bloquant à lui seul, surtout si votre situation actuelle est stable et favorable.
Merci d’indiquer que la question est résolue en cliquant sur le bouton vert.
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus