Cher Monsieur,
Concernant la clause de non-concurrence, celle-ci doit respecter certaines conditions pour être valable.
En effet, selon l'article L. 134-5 du Code de commerce, une clause de non-concurrence doit être écrite et ne doit pas porter atteinte à la liberté de travail de l'agent commercial.
Elle doit également être limitée dans le temps et dans l'espace, et son étendue ne doit pas être excessive par rapport à l'intérêt légitime de l'ancien employeur à protéger sa clientèle.
En ce qui concerne l'indemnité de non-concurrence, la jurisprudence a établi que l'indemnité doit être proportionnelle aux intérêts en jeu.
Par exemple, dans l'arrêt Cass. Com. 15 Novembre 1988 n°87-11.032, il a été jugé qu'une clause de non-concurrence peut être déclarée nulle si elle empêche effectivement l'exercice de l'activité professionnelle de l'agent.
Dans votre cas, le fait que vous ayez géré l'agence seule pendant six mois pourrait être un argument en faveur d'une contestation du montant de l'indemnité. *
Votre implication dans la continuité de l'activité pourrait être considérée comme un élément atténuant, justifiant une réévaluation de l'indemnité demandée par votre ancien employeur.
Pour contester le montant de l'indemnité, vous pourriez envisager de faire valoir que la clause est disproportionnée par rapport à votre contribution à l'agence et à la réalité de votre situation.
Vous pourriez également argumenter que l'absence d'écrit stipulant votre obligation d'être présente à l'agence pourrait jouer en votre faveur, en remettant en question la légitimité de la demande de votre ancien employeur.
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