Bonjour chers justiciables et amis,
FPC, je vais vous faire une réponse un peu longue.
Premièrement, je voudrais attirer votre attention sur le fait qu'il y a des gens de l'administration qui ne respectent pas la Loi alors qu'ils devraient être les premiers à donner le bon exemple.
Je veux citer 2 textes de loi :
1/.
Article L100-2 du Code des relations entre le public et l'administration ( CRPA ): "L'administration agit dans l'intérêt général et respecte le principe de légalité. Elle est tenue à l'obligation de neutralité et au respect du principe de laïcité. Elle se conforme au principe d'égalité et garantit à chacun un traitement impartial."
Cela veut clairement dire que l'administration doit RESPECTER la Loi ! Les citoyens n'ont pas à saisir systématiquement le tribunal administratif pour des droits élémentaires. C'est une grande dérive de l'état, c'est de la violence symbolique, voire un début de tyrannie .
2/.
Le I de l'annexe de la LOI no 2018-727 du 10 août 2018 pour un Etat au service d’une société de confiance :"L’administration est au service des personnes, qu’elle conseille loyalement et accompagne dans leurs démarches. Les prérogatives et les moyens qui lui sont conférés pour la mise en oeuvre des politiques publiques sont employés au bénéfice de ces personnes. (...)"
L'administration est donc au service du peuple, et doit faire preuve de loyauté.
Dans les faits on constate le contraire, c'est à dire une dérive vers la tyrannie.
Deuxièmement, FPC, je veux attirer votre attention sur un texte extraordinaire de notre démocratie, de la République Française.
Il s'agit de la
Constitution du 24 juin 1793, Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen où on peut lire en préambule : Le peuple français, convaincu que l'oubli et le mépris des droits naturels de l'homme, sont les seules causes des malheurs du monde, a résolu d'exposer dans une déclaration solennelle, ces droits sacrés et inaliénables, afin que tous les citoyens pouvant comparer sans cesse les actes du gouvernement avec le but de toute institution sociale, ne se laissent jamais opprimer, avilir par la tyrannie ; afin que le peuple ait toujours devant les yeux les bases de sa liberté et de son bonheur ; le magistrat la règle de ses devoirs ; le législateur l'objet de sa mission. En conséquence, il proclame, en présence de l'Etre suprême, la déclaration suivante des droits de l'homme et du citoyen.
En tant que citoyens du peuple Français, de la République Française, nous devons donc combattre, par le DROIT voire par la Révolte, les dérives tyranniques des instances de gouvernance. Quand une administration ne respecte pas le droit et use volontairement de toutes sortes de subterfuges pour tyranniser les citoyens, alors c'est l'âme même de la République qui est touchée et meurtrie.
Pour conclure FPC, il est évident qu'il y a aujourd'hui une dérive tyrannique en haut de certaines administrations qui n'ont aucun respect, ni pour les citoyens, ni pour les textes fondateurs de la République Française, ni pour le droit en vigueur.
Notre arme est l'union et le refus de soumettre à la tyrannie.
Le conseil d’État a tranché que le statut de stagiaire de la formation professionnelle continue n'est aucunement un statut dérogatoire pour bénéficier du RSA, sous réserves de remplir les conditions classiques d'attribution de l'allocation. Les administrations doivent donc respecter cela !
Je vais faire comme la réponse que j'ai validée de Maître Beligha.
C'est à dire leur remplir leur document en prenant le soin d'écrire texto à côté de ma signature :
" Signé avec réserves sur la qualification de l'ouverture de droits à titre dérogatoire, ma situation de stagiaire de la formation professionnelle continue relevant de l'application directe des conditions d'éligibilité au RSA conformément à la jurisprudence du Conseil d'État."
Et peut-être y ajoutant au format PDF la décision du conseil d’État validant ma position.