Merci maître pour cette précision mais le service d'état civil de Nantes ne détient pas tous les actes d'état civil de droits commun établi en Algérie avant l'indépendance parce que un tiers des registres sont restée en Algérie en plus sur une autre demande de même cas née avant l'indépendance le service d'état civil de Nantes a proposé l'enregistrement pas la reconstitution
Merci
il y a 6 jours
C'est une nuance très importante que vous soulevez, et elle modifie l'interprétation de la réponse du Service Central d'État Civil (SCEC) de Nantes.
Vous avez raison :
Tous les registres de statut de droit commun n'ont pas été rapatriés à Nantes. Environ un tiers des registres d'état civil de droit commun sont effectivement restés en Algérie après l'indépendance. Cela signifie qu'une personne de statut de droit commun peut ne pas avoir son acte à Nantes simplement parce que le registre où il a été enregistré est resté sur place.
La distinction entre "enregistrement" et "reconstitution" est cruciale.
L'enregistrement suppose que l'acte existe bel et bien (par exemple, en Algérie) et qu'il s'agit de le faire transcrire ou de l'inscrire dans les registres français pour qu'il produise ses effets en France. C'est le cas typique pour un acte de statut de droit commun qui aurait été conservé en Algérie.
La reconstitution est une procédure plus lourde qui est mise en œuvre lorsque l'acte n'existe pas (il a été perdu, détruit) ou n'a jamais été dressé selon les normes de l'état civil de droit commun, comme c'était le cas pour beaucoup de personnes de statut de droit local. Elle vise à recréer un acte.
Nouvelle interprétation de votre situation
Le fait que le SCEC de Nantes vous ait envoyé une notice sur la reconstitution pour votre grand-père, alors que pour un autre cas similaire (mais aboutissant à un "enregistrement"), cela suggère fortement que :
Pour votre grand-père, l'acte est considéré comme inexistant ou non conforme aux standards du droit commun français tel que géré par Nantes.
Ceci renforce l'hypothèse (mais ne la rend pas absolue) que votre grand-père était très probablement de statut civil de droit local. Si l'acte avait été de droit commun et simplement resté en Algérie, la procédure logiquement proposée aurait été celle de l'enregistrement ou de la transcription, et non de la reconstitution. La reconstitution est la voie pour "créer" un acte de droit commun là où il n'en existait pas un valide pour le SCEC.
En conclusion :
Votre précision sur les registres restés en Algérie et la différence entre "enregistrement" et "reconstitution" est essentielle. Puisque Nantes vous propose la reconstitution pour l'acte de votre grand-père, cela indique qu'ils considèrent que l'acte tel qu'ils le traitent n'est pas simplement manquant dans leurs fonds, mais qu'il n'a peut-être jamais existé sous la forme de l'état civil de droit commun. Cela reste un indice très fort, bien que non une preuve irréfutable à 100%, que votre grand-père était de statut civil de droit local.
Pour en avoir le cœur net, la procédure de reconstitution elle-même vous demandera de fournir des preuves (documents anciens, témoignages) qui pourront éclaircir son statut original.
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