Chère Madame,
Le fait que celui-ci sollicite une révision de la pension alimentaire peut tout à fait s'envisager s'il est en mesure de justifier d'un élément nouveau au titre de la diminution de ses ressources.
En revanche, et s'agissant de la nouvelle demande qu'il formule concernant le droit de visite et d'hébergement.
Plusieurs années se sont manifestement écoulées depuis le prononcé de la dernière décision prononcée.
Celui-ci n'avait pu obtenir qu'un droit de visite et d'hébergement limité et au surplus encadré.
Je pense que vous devez impérativement prendre la précaution de solliciter du Juge aux Affaires Familiales, une expertise psychologique et psychiatrique afin de déterminer s'il est en mesure d'assurer ce droit de visite et d'hébergement sans danger pour l'enfant.
Seul doit compter en effet l'intérêt de l'enfant.
Or s'il était déjà victime d'une grave psychose non traitée à cette époque, il y a fort à penser que cette situation s'est sans doute aggravée, ce qui vous permettra au vu du rapport de l'expert, de demander à ce que les droits de visite et d'hébergement du père puissent être reservés (n'ayant au demeurant pas été utilisés jusqu'ici), voire même supprimés à raison de l'état de santé du demandeur.
Très souvent, ce type de demande fait simplement écho à la plainte pour abandon de famille que vous avez diligentée et il est fort possible que comme dans le passé, il ne s'investira pas plus à l'égard de son enfant.
Mais dans le doute, je vous conseille vivement de prendre attache avec un avocat, surtout au regard du très jeune âge de votre enfant.
Bon courage à vous,
il y a 10 ans
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