A lui seul, le comportement alimentaire évoqué sera difficilement considéré comme étant un grief suffisant pour justifier le prononcé du
divorce.
Par contre, s'il est accompagné d'une pratique excessive, de nature à nuire à la vie familiale et perturbant plus que de raison les enfants et le conjoint, le Juge saisi pourra retenir l'existence d'une faute.
Seul l'intérêt de la famille sera déterminant, en dehors et au delà des convictions religieuses du conjoint fautif.