Bonjour,
En union libre depuis 2007, j'ai eu une fille en 2009 avec mon ex concubine.
Nous avions acheté une maison à 60% pour moi et 40% en 2008, mais j'ai remboursé le crédit entièrement en 2011.
En Avril 2016, elle m'annonce qu'elle souhaite partir du foyer. Que notre fille ne me verra que 2 week ends par mois à partir du Samedi Matin 9H00 au Dimanche soir 18H00, qu'elle va changer d'école et aller dans le privé, qu'elle souhaite que je lui verse une somme équivalente à 10% de la maison ainsi qu'une pension alimentaire de 500 €.
Je lui ai répondu que je souhaitais avoir une garde partagée car je m'occupe de ma fille depuis sa naissance, je l'amène à l'école tous les matins etc..., et je pense qu'elle a besoin de son papa autant que de sa maman.
Je ne souhaite pas que ma fille change d'école afin qu'elle reste au moins avec ses camarades et qu'elle garde un semblant de bases depuis le départ de sa mère.
Au sujet de la maison je lui ai signalé que je me fierai au calcul du notaire, le calcul de la liquidation laisse apparaître qu'elle n'a droit qu'à 1% de sa valeur.
Elle n'a évidemment pas accepté mes propositions et est devenue hystérique.
Après 3 à 4 jours, après que le choc soit passé, elle m'a demandé de la laisser une semaine pour se reposer et faire le point et chercher un appartement. Nous étions d'accord pour trouver un accord amiable sans passer par la justice. Après une semaine passé dans un appartement à quelques kms de mon foyer, je suis donc revenu et j'ai trouvé un recommandé de son avocate qui me reprochait d'avoir abandonner le foyer, qui me demandait d'arrêter de faire du chantage financier à propos de la maison et de l'école...
Mon ex n'a déménagé qu'après deux mois de cohabitation difficile en emportant tout le mobilier de la maison, tous les jouets de ma fille, presque tous ses vêtements, la nourriture jusqu'aux cacahuètes entamées... un cauchemar !!!
Elle est évidemment partie avec ma fille en me disant qu'elle me la confirait un week end sur deux, ce qui n'a pas été le cas jusqu'à présent.
Elle a la veille de son départ porté plainte contre moi pour l'avoir menacé de mort car je buvais de l'alcool avec excès tous les soirs. C'est évidemment faux ! En revanche le ton est monté entre nous à quelques reprises lors de ces deux mois de cohabitation et j'ai un témoin qui a assisté à une conversation téléphonique avec elle dans laquelle elle me disait que si je ne cédais pas à ses demandes j'allais, je cite: " tout perdre".
Elle a aussi envoyé une lettre à l'école en demandant au directeur de ne pas me laisser approcher de ma fille par mesure d'urgence.
Entre temps elle a abandonné son avocate sans la prévenir et mon avocate ne peut plus échanger avec son conseil car elle n'en a à priori plus.
J'ai ma fille depuis quelques jours pour les grandes vacances et je subis un véritable harcèlement de la part de mon ex.
Nous avions émis l'idée de mettre en place des séquences d'hébergement alterné de 15 jours afin de ne pas laisser notre fille trop longtemps sans voir sa Maman ou moi même. Je demande à ma fille d' appeler tous les soirs et après à peine 5 jours avec moi, mon ex m'envoi des mails en disant que sa fille ne peut pas se passer de sa maman et qu'elle va venir la récupérer quoi qu'il arrive avec les forces de l'ordre.
J'ai fait une requête au JAF pour avoir la garde partagé de ma fille car je souhaite pouvoir m'en occuper au maximum comme je le faisais avant. En revanche je vois bien que mon ex fait le maximum pour me savonner la planche et préparer l'audience pour ne pas me permettre d'avoir une garde partagée.
Entre les faux dépôts de plainte, le harcèlement, la pression, les fausses attestations etc, je commence à craquer... Mon avocate reste dans la conciliation et ne fait rien d'autre qu de me dire de faire des mails pour garder des preuves, avoir un témoin à chaque fois que je peux pour tout et surtout lors des rencontres avec sa mère...
J'en ai raz le bol de rester à faire le dos rond, la bonne solution est-elle de rester dans cette position où de passer à l'attaque afin de ne pas la laisser faire ce qu'elle veut ?
J'avoue que j'ai extrêmement mal vécu le passage au commissariat avec prise d'empreintes etc lors de mon audition pour ces fameuses menaces... de plus j'ai cru comprendre que le fait de m'accuser d'être porté sur la boisson était une des raisons pour lesquelles les jafs ne donnaient pas la garde. Je vais faire des analyses de sangs pour prouver que c'est faux mais je trouve cela scandaleux que ce soit à moi de prouver que je ne suis pas alcoolo...
Franchement je ne sais plus quoi faire et quelle solution ni quelle posture adopter.
J'espère que vous pourrez me donner quelques pistes.
Bien cordialement
Merci de vos réponses