Soit vous tenez à votre emploi, et vous acceptez la situation (anormale certes) : "au pire" (mais cela va créer d'évidence un climat de tension), vous seriez fondée à saisir les Prud'hommes en référé pour demander le versement de votre salaire.
Soit vous êtes prêtes à aller "au clash" et a quitté votre emploi : en ce cas, il faut prendre acte des manquements de l'employeur (à commencer par le paiement à bonne date du salaire) et saisir les prud'hommes : dans ce 2nd cas, c'est assez technique, et il vaut mieux que vous soyez assistée d'un avocat.
Cordialement
il y a 5 ans
Merci pour votre première réponse, néanmoins je voudrais savoir une chose si je suis obliger d'engager une procédure contre mon employeur.
Je tiens à mon emploi mais dans l'absolue je travail dans un secteur ou je peux vite me retourner mais j'essaye tant bien que mal de régler la situation par le dialogue qui ne marche que dans un sens.
Or dans une semaine toute au plus si je n'ai pas mon salaire je serai dans une situation de difficulté financière donc que faire pour accélérer le procéder si mon employeur continue a m'ignorer sans raison apparente et ne pas perdre de temps dans d'éventuel procédure car là je suis quand même choquer de devoir en arriver là..
De plus un avocat coutera des frais, est ce obligatoire ?
il y a 5 ans
Au cas particulier, il faudrait AU MOINS que vous formalisiez votre demande de paiement de salaires d'un mail ou un courrier RAR. Cela vous ménagera une preuve écrite.
Si cela n'a aucun effet, à mon sens vous seriez fondée à prendre acte de la rupture et aller aux Prud'hommes (surtout si vous pensez pouvoir "vous retourner" professionnellement sans trop de difficulté).
Un avocat n'est pas obligatoire, mais la technique de la prise d'acte (parfois appelée anciennement "autolicenciement") est assez technique et, sans conseil, vous risquez de commettre des erreurs (mais à vous de voir)
A votre place, je commencerais par un écrit (mail au moins, RAR éventuellement)
Cordialement
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