Chère Madame,
Dans la mesure où la décision qui a condamné Monsieur à verser une prestation compensatoire est antérieure à la réforme du 30 juin 2000, votre compagnon pourrait demander sa diminution ou sa suppression sur deux fondements différents :
- le maintien de la rente viagère procure au créancier un avantage manifestement excessif
- il existe un changement important dans les ressources ou les besoin du créancier ou du débiteur.
En cas de décès, il y a plusieurs possibilités :
- soit, les enfants du défunt peuvent décider de continuer à verser la prestation compensatoire et ils seraient tenus à titre personnel de continuer à la verser si l'actif de la succession n'est pas suffisant.
- soi, puisqu'il s'agit d'une rente, elle est convertie en capital suivant un barème et n'est pas à la charge des héritiers qui ne sont pas tenus sur leurs biens propres.
Elle est prélevée sur l'actif successoral.
En cas d'insuffisance de l'actif successoral les legs peuvent être mis à contribution.
Si l'ex-conjointe perçoit une pension de réversion, elle sera déduite du capital de conversion de la rente.
Je vous remercie de ne pas oublier d'indiquer si j'ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert "Oui, merci !". En vous en remerciant.
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Sentiments dévoués.
Maître SALMON
il y a 1 an
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