Cher monsieur,
En vertu de l'article L. 1234-9 du Code du travail, lorsque vous démissionnez, vous avez droit à une indemnité compensatrice pour les congés payés non pris.
Cela signifie que si vous quittez l'entreprise, vous pouvez demander à être payé pour les CP que vous n'avez pas pu prendre.
Il est important de noter que la jurisprudence a établi que le salarié doit prouver qu'il a droit à des primes ou à des congés payés en fonction de sa présence dans l'entreprise à une certaine date.
Par exemple, dans l'arrêt Cass. Soc. 13 Juin 1979 n°78-40.480, il a été précisé qu'un salarié démissionnaire ne peut prétendre à une prime de vacances s'il ne prouve pas un usage constant plus avantageux.
Cela pourrait également s'appliquer à votre situation concernant les CP.
Si vous choisissez de quitter l'entreprise le 24 juillet, vous recevrez une indemnité pour vos CP non pris, ce qui peut être avantageux si vous avez accumulé des jours de congés
En revanche, si vous décidez de rester jusqu'à fin août pour solder vos CP, vous devez vous assurer que cela ne compromet pas votre droit à l'indemnité compensatrice.
En conclusion, il serait préférable de quitter l'entreprise le 24 juillet avec paiement de vos CP, car cela vous garantit une indemnité compensatrice.
Toutefois, je vous conseille de vérifier votre solde de congés et de consulter votre employeur pour clarifier les modalités de paiement.
Je reste à votre disposition si vous avez d’autres questions.
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il y a 1 jour
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