Bonjour
Oui, votre raisonnement est tout à fait juste. Lorsqu’un bien immobilier fait partie d’une succession et que sa vente n’a pas encore eu lieu, le notaire doit tout de même établir une estimation de sa valeur pour calculer les droits de succession. Cette estimation sert de base pour le versement d’un acompte à l’administration fiscale. Ce mécanisme permet de respecter les délais légaux de déclaration et de paiement, tout en tenant compte du fait que la valeur réelle du bien ne sera connue qu’au moment de la vente.
Si le bien est finalement vendu à un prix inférieur à l’estimation initiale, vous pouvez demander un remboursement partiel des droits de succession versés en trop. À l’inverse, si le prix de vente est supérieur, un ajustement à la hausse pourra être exigé par l’administration fiscale pour régulariser la situation.
Il est donc important de conserver tous les justificatifs liés à la vente réelle du bien (acte de vente, prix final, frais éventuels) afin de pouvoir déposer une déclaration rectificative et, le cas échéant, obtenir un remboursement ou éviter un redressement fiscal.
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