Cher monsieur,
Vu les éléments que vous fournissez, et notamment la décompensation du syndrome du défilé cervico-thoraco-brachial suite au traumatisme de mars 2024 (accident de travail), votre arrêt de travail actuel doit absolument rester en lien avec l'accident de travail.
En droit de la Sécurité Sociale, si un accident de travail provoque ou aggrave une condition préexistante et que cette aggravation entraîne une incapacité de travail, cette incapacité est considérée comme une conséquence de l'accident de travail. Le fait que le médecin du sport l'ait "stipulé noir sur blanc" est une preuve médicale forte.
Les indemnités journalières liées à un accident de travail sont plus favorables (meilleure prise en charge, pas de délai de carence). De plus, tous les frais médicaux liés à l'AT sont pris en charge à 100%.
Rester en accident de travail permet d'envisager, après la consolidation de votre état, une éventuelle évaluation de votre Taux d'Incapacité Permanente Partielle (IPP), ce qui pourrait ouvrir droit à une rente.
Votre médecin traitant doit maintenir le lien entre votre arrêt actuel et l'accident de travail de mars 2024. Il est crucial que tous les rapports médicaux (échographies, écho-doppler, avis du médecin du sport) soient bien versés à votre dossier à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) pour justifier cette classification.
Ne passez pas en arrêt maladie classique si votre état actuel découle de cette aggravation liée à l'accident de travail, au risque de perdre des droits importants.
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