Bonjour,
C'est une excellente question, car la situation est plus complexe qu'il n'y paraît. La réponse dépend principalement de l'ancienneté du Pacs au moment de sa rupture.
Voici ce que dit la loi dans votre cas précis.
Rupture du Pacs et droit au séjour
Le droit au séjour de votre conjointe, qui a obtenu son titre grâce à votre Pacs il y a douze ans, est désormais bien plus solide que s'il était récent. La loi prend en compte la durée de la vie commune pour protéger l'étranger.
Si le Pacs est dissous après plus de 3 ans de vie commune, le droit au séjour n'est généralement pas remis en question. La préfecture peut considérer que le titre de séjour a été acquis de bonne foi et qu'il n'est plus lié uniquement à la poursuite de votre union.
La préfecture pourrait tout de même évaluer la situation dans son ensemble (intégration sociale, professionnelle, etc.), mais le risque de retrait ou de non-renouvellement est très faible après une aussi longue période.
Le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) protège l'étranger après une certaine durée de résidence et de vie commune. La rupture d'un Pacs de 12 ans ne devrait pas entraîner de conséquences sur son droit à rester en France, car la préfecture considérerait sa situation comme stable.
Les conséquences concrètes
Si vous rompez votre Pacs, votre conjointe devra simplement justifier sa situation au moment du renouvellement de son titre de séjour. Elle pourra obtenir un nouveau titre de séjour "vie privée et familiale" en se basant sur d'autres motifs, par exemple :
L'ancienneté de sa présence en France.
Son intégration sociale et professionnelle.
Ses "liens personnels et familiaux" en France.
En résumé, la dissolution d'un Pacs de plus de 12 ans ne met pas fin au droit au séjour. Sa situation est solide et ne devrait pas être affectée par votre séparation.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 23 heures
Cliquez ici pour ajouter un commentaire