En l’absence de conjoint, de descendants (enfants, petits-enfants) et d’ascendants directs (parents, grands-parents), la dévolution successorale suit les règles du Code civil, avec un ordre précis.
Dans votre cas :
Le défunt n’a plus de père, mère, frère, sœur, ni d’enfants → on passe aux héritiers plus éloignés.
On distingue deux grandes lignes :
Ligne paternelle (famille venant du père)
Ligne maternelle (famille venant de la mère)
Ordre d’héritage applicable (articles 734 à 740 du Code civil) :
En priorité : les héritiers les plus proches dans chaque ligne.
Si un oncle est vivant dans une des lignes → il hérite avant les cousins issus de cette ligne.
Les cousins n’héritent que s’il n’y a plus aucun oncle ni tante vivant dans leur ligne.
Application à votre exemple :
Il reste un oncle vivant (avec 3 enfants) → cet oncle héritera de toute la part de sa ligne (par exemple, si c’est un oncle paternel, il prendra toute la moitié “paternelle” de la succession).
Dans l’autre ligne (maternelle ou paternelle selon le cas), puisqu’il n’y a plus d’oncle ni de tante, les cousins germains héritent directement, par représentation de leurs parents décédés.
Répartition simplifiée :
La succession est coupée en deux parts égales : une moitié pour chaque ligne (paternelle et maternelle).
Dans la ligne où se trouve l’oncle vivant → il prend la totalité de cette moitié.
Dans l’autre ligne → les cousins se partagent l’autre moitié, selon les règles de représentation (les enfants héritent à la place de leur parent décédé).
il y a 5 heures
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