Bonjour,
Tout dépend par rapport à qui.
Par rapport au bailleur, le code de commerce dispose que celui-ci ne peut s'opposer au transfert du bail au profit de l'acquéreur du fonds de commerce (même si des clauses limitant ce transfert peuvent être stipulées).
Par rapport au vendeur, la protection est essentiellement celle du droit de la vente : garantie d'éviction, garantie des vices cachés. En outre, il est généralement stipulé une clause de non-concurrence.
Par rapport aux créanciers inscrits sur le fonds de commerce (la banque, souvent), le rédacteur de l'acte de cession devra écrire à ceux-ci pour s'assurer que le montant de la créance actualisée est inférieur au prix de vente, pour éviter la mise en œuvre du droit de suite.
Par rapport aux aléas de l'exploitation, on préférera la constitution d'une société où la responsabilité des associés est limitée aux apports et le dirigeant devra éviter de se porter caution personnelle.
Espérant avoir répondu à votre question, je vous remercie de bien vouloir l'indiquer comme résolue si c'est le cas.
Je reste à votre disposition pour tout complément.
Bien cordialement,
Emma FAVRE-ROCHEX
Avocat au Barreau de LYON
il y a 4 ans
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