Bonjour,
Oui, votre employeur peut encore prononcer une sanction, y compris un licenciement, même après que vous ayez donné votre démission pendant la mise à pied conservatoire, tant que vous êtes encore dans l’effectif de l’entreprise (c’est-à-dire pendant votre préavis).
La démission ne met pas automatiquement fin à la procédure disciplinaire engagée avant votre départ. L’employeur peut poursuivre la procédure, notamment si les faits reprochés sont suffisamment graves, et décider :
soit de ne pas prononcer de sanction et de vous laisser effectuer votre préavis,
soit de prononcer une sanction disciplinaire (avertissement, blâme, mise à pied disciplinaire),
soit d’aller jusqu’au licenciement pour faute grave ou lourde, auquel cas votre préavis peut être supprimé et non rémunéré.
Toutefois, le licenciement pour faute grave doit respecter la procédure disciplinaire, y compris la tenue de l’entretien préalable (même si vous avez déjà démissionné), et doit être notifié dans le délai légal (généralement 1 mois après l’entretien).
En résumé, oui, votre employeur peut vous notifier une sanction ou un licenciement pendant votre préavis, même après une démission, si la procédure avait été engagée avant. Soyez vigilant, car un licenciement pour faute grave met fin immédiatement au contrat, vous privant du préavis payé.
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il y a 5 heures
Même si je suis en arrêt de travail durant tout le préavis pour motif maladie ordinaire ? La sanction peut-elle être prononcée durant mon arrêt ?
Car je suis tellement mal psychologiquement que je pense que je ne serai pas en capacité de revenir.
Merci par avance.
il y a 5 heures
Bonjour Madame,
En droit du travail, l'adage dit "rupture sur rupture ne vaut".
Aussi, dans la mesure où vous avez démissionné, votre employeur ne peut plus vous licencier.
S'il estime que vous avez commis une faute grave, il peut en revanche prononcer une rupture de préavis pour faute grave (votre préavis prend donc fin immédiatement).
Par ailleurs, si vous êtes en arrêt maladie pendant votre préavis, cela ne va pas le prolonger. Si votre état de santé le justifie, vous pouvez donc vous faire arrêter jusqu'à la fin de votre préavis de deux mois et ne jamais retourner au travail.
En espérant avoir répondu à votre question,
Bien à vous,
Valentin LE DILY
il y a 2 heures
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