Bonjour
L’obligation de connaître la loi est un principe juridique immuable, mais il soulève un paradoxe pratique : on exige du citoyen une connaissance dont l’acquisition est techniquement difficile sans accompagnement juridique.
La notion selon laquelle la loi serait « trop souvent interprétée ou dénaturée » renvoie à deux problématiques :
L’inflation législative et réglementaire, qui rend la lisibilité des textes difficile pour un non-juriste.
La médiatisation partielle ou sensationnaliste de certaines décisions, qui contribue à une perception faussée de ce qu’est réellement le droit applicable.
En qualifiant ce sujet de "dangereux", vous semblez pointer la dérive potentielle de la loi lorsqu’elle est exploitée à des fins idéologiques ou stratégiques, ou lorsqu’elle perd sa cohérence à force d’exceptions ou de réinterprétations.
Le passage sur les lois « inapplicables en l’état » fait référence à l’écart entre la norme écrite et la réalité de son application : certaines lois, bien que promulguées, ne trouvent leur sens qu’à travers la jurisprudence qui vient en préciser les contours, voire en corriger les lacunes. C’est un phénomène naturel dans un système de droit positif mais cela peut nourrir un sentiment d’insécurité juridique.
Enfin, l’invocation du discours de François Hollande au Conseil de l’Europe en mars 2014 suggère une volonté de replacer la question dans un contexte plus vaste, peut-être en lien avec la transparence démocratique, l’accessibilité du droit, ou la responsabilité de l’État dans la clarté normative. Mais le positionnement de ce discours dans ce cadre n’est pas neutre : cela sous-entend que le flou juridique n’est pas qu’un problème technique, mais aussi politique.
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il y a 11 jours
Re bonjour .
Je note que ma question est coupée et qu'il n'est nullement répondu à ma question .
Il apparait suivant les explications que connaitre la loi ne serve pas à grand chose dés l'instant ou il y a nécessité de contacter un juriste pour la voir déformée
il y a 11 jours
Bonjour,
Oui, il est vrai que la loi peut parfois être complexe et sujette à interprétation.
En effet, selon l'article 4 du Code civil, "le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice."
Cela souligne l'importance pour les juges de s'efforcer d'interpréter la loi, même lorsque celle-ci semble obscure.
De plus, la jurisprudence joue un rôle crucial dans l'interprétation des lois. Les juridictions pénales, par exemple, sont compétentes pour apprécier la légalité des actes administratifs lorsque cela est nécessaire à la solution d'un procès pénal (article 111-5 du code pénal).
Cela signifie que les décisions des tribunaux peuvent influencer la manière dont la loi est appliquée et interprétée.
Ainsi, bien que connaître la loi soit essentiel, il peut être nécessaire de consulter un juriste pour naviguer dans les complexités et les nuances de son application. Cela permet d'éviter des erreurs d'interprétation qui pourraient avoir des conséquences juridiques significatives.
Je reste à votre disposition si vous avez d’autres questions.
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il y a 11 jours
Selon article 4 du code civil ,le juge qui refusera de juger pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice." :Bien sur quand un fait n'est pas évoqué par la loi ou si la loi n'est pas claire pour être appliquée .Mais que se passe t'il quand un représentant du service de la justice commet un faux pour juger autrement ?
il y a 11 jours
Dans ce cas, la situation est plus complexe. Si un juge ou un représentant du service de la justice commet un faux, cela peut constituer une infraction pénale, notamment pour faux en écriture publique ou privée, selon les articles 441-1 et suivants du Code pénal. Ce type de comportement est susceptible d'engager la responsabilité pénale de l'agent public.
En outre, un tel acte pourrait également être considéré comme un déni de justice, car il s'agit d'un manquement grave à la mission de protection juridictionnelle de l'individu. Comme mentionné dans l'article L. 141-1 du code de l'organisation judiciaire, l'État est tenu de réparer le dommage causé par le fonctionnement défectueux du service public de la justice, ce qui inclut les actes de faux commis par ses représentants.
Il est donc possible d'engager une action en responsabilité contre l'État pour déni de justice, en raison de ce manquement à son devoir de protection juridictionnelle, tout en poursuivant éventuellement le juge pour les infractions pénales commises.
En résumé, un faux commis par un représentant du service de la justice peut entraîner à la fois des poursuites pénales contre l'agent et une action en responsabilité contre l'État pour déni de justice.
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