Bonjour,
Du coup je ne comprends pas.
Vous ne dites pas pareil que votre confrère concernant les cp déjà posé 🤔
Mon employeur doit-il laisser mes congés qui sont déjà posé ? Et le délai de un mois compte a partir de quand ?
il y a 1 mois
Bonjour,
Je comprends que cette situation est source de confusion et de stress, d'autant plus que vous avez reçu des informations contradictoires. Clarifions ces points importants concernant votre déclaration d'inaptitude.
1. Maintien des congés payés (CP) déjà posés pendant la période d'un mois
Votre contrat de travail est suspendu à compter de la date de l'avis d'inaptitude du médecin du travail.
Pendant cette période de suspension, vous n'êtes pas censée travailler.
Les congés payés sont destinés à des périodes de repos pendant lesquelles vous seriez normalement en activité.
En principe, les congés payés déjà posés sont annulés ou reportés. La raison est simple : vous êtes déjà "dispensée" d'activité professionnelle par l'avis d'inaptitude. Il n'y a pas lieu de vous "mettre en congé" si vous êtes déjà inapte à occuper votre poste.
Conséquence pratique : Votre employeur ne devrait pas décompter ces jours de congés payés de votre solde. Ils devraient être maintenus et disponibles pour être pris ultérieurement (par exemple, si vous étiez reclassée) ou faire l'objet d'une indemnité compensatrice de congés payés si vous étiez licenciée.
Donc, pour répondre à votre question : Non, votre employeur ne doit pas laisser vos congés qui sont déjà posés. Ils devraient être annulés/reportés et ne pas être décomptés de votre solde.
2. Le délai d'un mois : Quand commence-t-il ?
Le délai d'un mois dont dispose l'employeur pour vous reclasser ou vous licencier commence à courir à partir de la date de l'avis d'inaptitude rendu par le médecin du travail.
Ce délai est un délai franc : il se calcule de quantième à quantième. Par exemple, si l'avis d'inaptitude a été rendu le 10 juillet, le délai d'un mois expirera le 10 août.
3. L'utilité de l'arrêt de travail pendant cette période d'un mois
C'est un point de confusion fréquent.
La déclaration d'inaptitude du médecin du travail : C'est une décision médicale qui constate votre incapacité à occuper votre poste de travail. Elle a des conséquences directes sur votre contrat de travail et les obligations de l'employeur.
L'arrêt de travail (arrêt maladie) : C'est une prescription médicale qui atteste d'une incapacité temporaire de travailler due à une maladie ou un accident. Elle ouvre droit à des indemnités journalières de la Sécurité Sociale.
Pourquoi on vous dit que l'arrêt de travail est "inutile" :
Pendant le délai d'un mois de recherche de reclassement/licenciement : Si l'employeur ne vous a ni reclassée, ni licenciée au bout d'un mois à compter de l'avis d'inaptitude, il a l'obligation de reprendre le versement de votre salaire (ou de l'équivalent de votre salaire antérieur).
Si vous êtes en arrêt maladie pendant ce mois : Vous percevez des indemnités journalières de la Sécurité Sociale (IJSS) et éventuellement un complément de salaire de l'employeur si votre ancienneté le permet.
Le "problème" : Si vous êtes en arrêt maladie, vous ne pouvez pas être reclassée car vous êtes absente pour maladie. L'employeur pourrait arguer qu'il ne peut pas vous proposer de reclassement tant que vous êtes en arrêt.
Cependant, il est important de nuancer :
Un arrêt de travail n'est jamais "inutile" si votre état de santé le justifie. Si votre médecin traitant estime que votre état de santé nécessite un arrêt de travail, il doit vous le prescrire. Votre santé est la priorité.
Impact sur le délai d'un mois : Le délai d'un mois pour le reclassement/licenciement ne suspend pas pendant un arrêt maladie. Il continue de courir.
Salaire de l'employeur après un mois : Si, au bout d'un mois, vous n'êtes ni reclassée ni licenciée, l'employeur doit reprendre le versement de votre salaire. Si vous êtes toujours en arrêt maladie à ce moment-là, c'est l'employeur qui doit vous verser votre salaire (ou un complément aux IJSS si vous en percevez toujours) et non les IJSS seules.
En conclusion sur ce point : Si votre état de santé nécessite un arrêt de travail, votre médecin doit vous le prescrire. Le fait que vous soyez en arrêt n'empêche pas la procédure d'inaptitude de suivre son cours. L'argument "c'est inutile" est souvent avancé pour éviter que le salarié ne soit en arrêt pendant la période de recherche de reclassement, mais cela ne doit pas primer sur votre état de santé réel.
J'espère que ces clarifications vous sont utiles. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions.
Merci d'indiquer que j'ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
Merci beaucoup, vous avez répondu à ma question. Je comprends mieux.
Bonne journée
il y a 1 mois