Par exemple la prime segur lorsque cette prime est sortie nous n y avons pas droit mais depuis octobre 2024 il nous l ont versé et nous ont dit qu on aura la rétroactivité depuis janvier 2024 jusqu'à septembre 2024 mais ils attendent l argent des investisseurs, ils ont l argent pour des ruptures conventionnelle mais pas pour nous verser le rappel de cette prime.
Moi personnellement ma responsable me fait sans cesse des remarques a un moment donné elle m'a même dit qu elle ne sait plus quoi faire avec moi, j'ai envie de lui répondre : viré moi.
J en ai parlé a la drh qui au jour d'aujourd'hui a démissionner .
La drh ne fait rien et le chef de service non plus.
il y a 3 jours
Je comprends que vous soyez dans une situation particulièrement difficile, cumulant un problème de paiement de prime et un environnement de travail très lourd. Il est essentiel de ne pas laisser ces situations perdurer, et surtout de ne pas démissionner pour ne pas perdre vos droits.
Analysons vos deux problématiques et les actions possibles :
1. La prime Ségur et la rétroactivité non versée
Votre employeur vous doit cette rétroactivité. L'excuse des "investisseurs" n'est pas une justification légale pour ne pas payer des salaires et primes dues. La prime Ségur est une mesure gouvernementale ; si votre entreprise y est éligible et a commencé à vous la verser, la rétroactivité promise est une créance salariale.
Que faire ?
Mise en demeure formelle : C'est la première étape indispensable pour formaliser votre demande et mettre l'employeur en demeure de payer.
Rédigez un courrier en Lettre Recommandée avec Accusé de Réception (LRAR) à la direction de votre entreprise.
Rappelez la promesse de rétroactivité de la prime Ségur de janvier à septembre 2024.
Calculez précisément le montant qui vous est dû (montant mensuel de la prime x 9 mois).
Exigez le versement de cette somme dans un délai raisonnable (par exemple, 8 ou 15 jours).
Indiquez que, sans paiement dans ce délai, vous serez contraint d'engager les démarches légales pour recouvrer votre dû.
Consultez les représentants du personnel : Si votre entreprise dispose d'un Comité Social et Économique (CSE) ou de délégués syndicaux, parlez-leur de cette situation. Il est probable que d'autres salariés soient concernés, et ils pourront agir collectivement auprès de la direction.
Contactez l'Inspection du Travail (DREETS) : Si la mise en demeure reste sans effet, signalez la situation à l'Inspection du Travail de votre département. Ils ont un rôle de contrôle et peuvent intervenir auprès de l'entreprise pour exiger le respect des obligations salariales.
Saisir le Conseil de Prud'hommes : En l'absence de régularisation par les voies amiables, vous pourrez saisir le Conseil de Prud'hommes pour demander le paiement des sommes dues. La preuve est relativement simple (fiches de paie montrant le début de versement en octobre, preuve de la promesse de rétroactivité, et non-paiement des mois antérieurs).
2. Les remarques de votre responsable et la dégradation de votre environnement de travail
Votre situation relève potentiellement du harcèlement moral ou, au minimum, d'une violation par l'employeur de son obligation de sécurité et de résultat en matière de protection de la santé physique et mentale de ses salariés. La phrase "elle ne sait plus quoi faire avec moi" et votre envie de lui répondre "virez-moi" sont des indicateurs cl'un mal-être profond et d'une situation intenable. Le fait que la DRH et le chef de service n'aient rien fait est également une faute de l'employeur.
Que faire ?
Documentez tout : C'est la priorité absolue et la base de toute action future.
Tenez un journal de bord détaillé : Notez chaque remarque (date, heure, lieu, propos exacts, contexte, témoins si présents, impact sur votre état d'esprit/travail).
Conservez les écrits : Tous les e-mails, SMS, ou autres documents qui pourraient illustrer les remarques, les pressions, l'isolement, ou l'inaction de la hiérarchie.
Recueillez des témoignages : Si des collègues sont témoins de ces remarques ou de l'attitude de votre responsable, demandez-leur s'ils seraient prêts à attester des faits (attestation écrite).
Consultez le médecin du travail : C'est une étape cruciale. Expliquez-lui précisément la situation de harcèlement ou de mal-être intense au travail et son impact sur votre santé mentale. Le médecin du travail est votre allié, il est indépendant de l'employeur.
Il peut constater un lien entre votre état de santé et vos conditions de travail.
Il peut émettre des recommandations à l'employeur (changement de poste, aménagement...).
Il peut prononcer une inaptitude à votre poste si votre santé est incompatible avec votre maintien dans ces conditions, ce qui pourrait conduire à un licenciement pour inaptitude (avec vos droits au chômage et indemnités).
Formalisez la situation auprès de la direction (LRAR) :
Envoyez un second courrier en LRAR (distinct de celui pour la prime) à la direction générale (pas seulement la RH qui a démissionné, ou le chef de service qui ne bouge pas).
Décrivez les faits précis (harcèlement, remarques désobligeantes, absence de soutien de la hiérarchie) et leur impact sur votre santé et vos conditions de travail.
Demandez à l'employeur de prendre toutes les mesures nécessaires pour faire cesser cette situation, rappelant son obligation de sécurité.
Contactez les représentants du personnel (CSE) : Informez-les de votre situation. Ils ont un rôle de médiation et peuvent déclencher une enquête ou exercer leur droit d'alerte.
Contactez l'Inspection du Travail (DREETS) : Signalez-leur les faits de harcèlement moral ou de dégradation de vos conditions de travail. Ils pourront mener une enquête et intervenir auprès de l'employeur.
Ne démissionnez pas !
Votre envie de dire "virez-moi" est compréhensible face à l'épuisement. Cependant, la démission vous ferait perdre vos droits (indemnités de licenciement, droits au chômage).
Si la situation est intenable et que les démarches amiables ou internes n'aboutissent pas :
Résiliation judiciaire du contrat : Vous pouvez demander au Conseil de Prud'hommes de prononcer la résiliation de votre contrat aux torts de l'employeur, en vous fondant sur les manquements graves (harcèlement moral, non-respect de l'obligation de sécurité). Si le juge l'accorde, cela aura les effets d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse, avec droit aux indemnités et au chômage. Vous restez salarié pendant la procédure.
Prise d'acte de la rupture : Moins recommandée car plus risquée. Vous informez l'employeur que vous rompez le contrat en raison de ses manquements graves. C'est ensuite au juge de décider si ces manquements sont avérés et suffisamment graves pour donner à la rupture les effets d'un licenciement sans cause réelle et sérieuse. Si le juge estime que non, ce sera requalifié en démission.
Conseil essentiel : Faites-vous accompagner.
Votre situation est complexe et requiert des connaissances juridiques. Consultez un avocat spécialisé en droit du travail. Il pourra :
Vous conseiller sur la stratégie à adopter pour la prime et le harcèlement.
Vous aider à rédiger les courriers formels.
Vous accompagner dans les démarches auprès de l'Inspection du Travail ou du Conseil de Prud'hommes.
Évaluer la solidité de votre dossier pour une éventuelle action en justice.
N'hésitez pas à solliciter une aide psychologique également, car ce type de situation est très éprouvant.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 3 jours
Je vais suivre tout vos conseils .
Merci
il y a 3 jours
Oui, c’est ce qu’il convient de faire.
Je vous remercie de cliquer sur le bouton vert de ma réponse pour indiquer la question comme résolue.
Bon courage.
Bien à vous
il y a 3 jours
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