Bonjour,
Votre situation est malheureusement assez fréquente après un refus de titre de séjour assorti d’une OQTF. Voici les points essentiels à retenir :
1. Sur vos droits en attendant le jugement
Tant que votre recours contre l’OQTF est pendant devant le tribunal administratif, vous êtes considéré comme étant en situation régulière au moins jusqu’à la décision.
Vous pouvez demander à la préfecture la délivrance d’une autorisation provisoire de séjour (APS), souvent sous forme d’un récépissé spécial ou d’une attestation, vous permettant de rester en France dans l’attente du jugement.
Cette demande doit être faite par écrit (de préférence par courrier recommandé ou via la plateforme en ligne si disponible), en joignant la copie de votre recours enregistré et en expliquant que sans ce document, vous perdez votre emploi.
2. Sur la question du renouvellement du récépissé
En principe, la préfecture ne renouvelle pas un récépissé classique après une OQTF.
Mais vous pouvez invoquer l’article L. 512-1 du CESEDA : le recours a un effet suspensif, donc l’exécution de l’OQTF est gelée jusqu’au jugement.
Certaines préfectures acceptent alors de délivrer une APS le temps de la procédure, surtout si vous prouvez votre emploi en cours (CDI, bulletins de salaire).
3. Sur vos chances devant le tribunal
Le juge vérifiera :
si l’OQTF était légale (ici, la préfecture invoque l’absence d’autorisation de travail) ;
si votre situation personnelle (7 ans en France, études, intégration, emploi, insertion) justifie une régularisation.
Les OQTF pour “absence d’autorisation de travail” sont parfois annulées lorsque la préfecture a elle-même mal orienté ou mal informé l’étranger (ce qui semble être votre cas).
Un avocat en droit des étrangers peut plaider que votre intégration, vos études et votre emploi démontrent un motif de régularisation vie privée et familiale ou un titre salarié.
4. Que faire concrètement maintenant
Déposer rapidement auprès de votre préfecture une demande écrite d’APS (joindre : copie du recours, contrat de travail, fiches de paie, preuve de vos études).
Préparer votre audience avec un avocat spécialisé : insister sur vos 7 ans de présence, vos études, vos efforts d’insertion et le fait que c’est la préfecture qui vous a conseillé cette démarche inadaptée.
Demander à votre employeur de vous appuyer par une attestation confirmant la nécessité de votre maintien en poste.
En résumé : vous devez exiger une APS ou récépissé spécial en attendant le jugement, et vos chances dépendent de la qualité du recours (mise en avant de votre intégration et du conseil erroné reçu de la préfecture).
il y a 5 heures
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