Bonjour Monsieur,
Le juge des référés (01/09/2025) a ordonné un réexamen dans un mois, sans enjoindre un récépissé avec autorisation de travail.
Dans ce contexte (première demande L.425-9 réexaminée), la préfecture doit vous placer en situation d'instruction (récépissé), mais elle peut refuser d'y faire figurer « autorise à travailler », car ce n'est pas prévu automatiquement pour L.425-9 ceseda. Juridiquement, sa position est donc défendable tant qu'aucune injonction contraire n'a été prononcée.
Que faire utilement:
Demander (par écrit) la remise d'un récépissé pendant le réexamen dès que l'OFII a transmis le rapport (en t'appuyant sur l'arrêt du 05/04/2024).
Si le refus persiste ou si vous estimez que l'absence d'autorisation de travail porte une atteinte grave (perte d'emploi, ressources...), votre avocate peut tenter un référé-exécution (L.911-4 CJA) pour obtenir que le juge précise la délivrance d'un récépissé avec travail — mais ce n'est accordé que si le droit positif le justifie dans votre situation concrète. (À noter : pour les renouvellements, le juge ordonne plus facilement un titre provisoire avec travail ; pour une première demande L.425-9, c'est beaucoup moins automatique.)
Cordialement.
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La difficulté tient justement à ce que l'ordonnance du juge des référés est restée imprécise : elle enjoint un réexamen dans un délai d'un mois, mais n'a pas expressément statué sur la délivrance d'un récépissé, et a fortiori sur l'autorisation de travail. La préfecture se retranche derrière cette absence de précision.
En pratique, cela signifie que nous devons considérer la décision comme incomplète et, si nécessaire, envisager un référé-exécution pour obtenir une injonction explicite quant à la délivrance d'un récépissé avec autorisation de travail.
il y a 2 jours
Mustapha2 #Numéro de téléphone# 5. |
Maître
Merci beaucoup pour votre réponse
Cordialement
il y a 2 jours
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