Cher monsieur,
Sachez qu’un employeur peut proposer une transaction à un salarié licencié, même en cas de licenciement pour faute grave.
Cependant, il est important de noter que la transaction doit être acceptée librement par les deux parties et ne doit pas être imposée.
Dans votre situation, le fait que vous ayez été mis à pied et que vous ayez subi un infarctus pourrait être pertinent pour contester la légitimité de votre licenciement.
En effet, si votre état de santé a été un facteur dans la décision de licenciement, cela pourrait constituer un motif de contestation.
De plus, il est essentiel de vérifier si les procédures de licenciement ont été respectées, notamment en ce qui concerne l'entretien préalable et la justification de la faute grave.
Si ces procédures n'ont pas été suivies, cela pourrait également affecter la validité du licenciement.
Enfin, concernant la proposition de transaction en brut.
Il est crucial de s'assurer que la transaction soit équitable et conforme à la législation en vigueur.
Merci d’indiquer la question comme résolue.
il y a 5 jours
Bonjour maitre,
Merci pour votre retour rapide.
En fait j'ai été mis à pied à titre conservatoire le 30 septembre et j'ai eu mon infarctus quelques jours plus tard (06 octobre).
Ma notification s'est faite par teams (?) pour un RDV préalable à un licenciement pour faute grave le 15 octobre.
Ils ont appris pour mon état de santé et ils ont ils ont repoussé l'entretien au 20/11. J'étais en rééducation et j'ai refusé de le faire par visio sur avis du cardiologue en fournissant bien évidemment un certificat médical.
Quelques jours plus tard, je recevais ma lettre de licenciement. Depuis, j'essaye de négocier dans mon coin. J'ai demandé 70K après qu'on m'en ai proposé 45. On était d'accord pour signer le 04 mars sans contre proposition de leur part. Quand j'ai dit que je parlais en net, la RH m'a rétorqué , je maintiens la derniere offre. Or, il n'y a pas eu de montant net ou brut évoqué ni de contre proposition de leur part. Je pensais pourvoir la jouer finement car pour moi les transactions étaient en net (j'étais à 3003 euros bruts par mois sur 13 mois a la fin de mes 22 ans) et donc j'ai accepté les 70K sans preciser (net ou brut) pensant qu'elle (la RH) allait se rendre compte (elle est nouvelle) que ce genre de transaction, c'est en net. Quand je suis arrivé devant l'avocat de la société pour signer, j'ai tout de suite remarqué le montant en brut puis elle m'a dit que ce montant allait etre declaré chez France Travail et qu'il y avait des cotisations dessus. Là, je n'ai pas signé mais je suis perdu. Que dois je faire? J'ai demandé la copie du contrat mais je n'ai toujours pas eu de reponse de l'avocat qui attend probablement le retour de vacances de la RH.
Puis je me faire accompagné par un avocat dans cette négociation qui n'en fini plus? Est ce que le montant vous semble en adéquation avec ma situation? En fait, quel serait votre conseil.
Merci maitre par avance pour votre retour.
Bien à vous
Mr ZAZOU
il y a 1 jour
Bonjour,
Les transactions ne sont pas véritablement "en net". En réalité elles sont en brut, et selon les cas, il s'applique ou non des charges sociales dessus, c'est à dire CSG/CRDS et/ou charges salariales et patronales au delà de certains montants. Donc parfois le brut = le net, parfois le brut correspond à un montant X en net. Et en dessous de certains seuils elles ne sont pas imposables. A titre personnel, et même coté salarié, je négocie toujours en brut en prenant soin de faire préciser le montant net pour que le salarié ne soit pas surpris. De plus, si vous formuliez des demandes prud'hommes, elles seraient basées sur votre salaire brut moyen et selon la nature des sommes traitées comme du salaire ou non. par ex : si un conseil de prud'hommes condamnait l'employeur a vous verser le salaire correspondant à votre mise à pied et à votre préavis, ce serait du salaire traité comme tel d'un point de vu fiscal et social.
Votre montant "brut" négocié n'est pas forcément si mauvais mais je vous recommande comme mon confrère de faire revoir ces montants en amont par un avocat. De plus, les employeurs sont peu enclin à transmettre les projets d'accord aux salariés non représentés par des avocats et préfèrent généralement qu'il y ait deux avocats pour sécuriser la procédure.
Au besoin je me tiens à votre disposition,
Bien cordialement,
il y a 22 heures
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