Chère madame,
Votre situation est très tendue et complexe, d'autant plus que votre avocat est absent. Il est crucial d'agir avec méthode pour protéger votre fils et vos droits.
Concernant la prise en charge de votre fille et la plainte menacée par votre mari :
Le fait que vous ayez récupéré votre fille avec l'autorisation de votre avocate est un élément important. Si cette autorisation n'était pas un accord formellement acté avec l'avocat de votre mari ou validé par le juge, cela reste une zone grise.
Cependant, le refus de votre mari d'emmener votre fille et de vous informer de son lieu de résidence, ainsi que son comportement (appels manipulateurs, choix imposé du psy), sont des éléments qui peuvent être portés à la connaissance du juge et des autorités.
Ne craignez pas sa plainte outre mesure pour l'instant. Le fait que votre fille soit en demande de revenir avec vous et que son père ait manqué à ses devoirs parentaux (ne pas l'emmener, ne pas vous informer de son lieu) peut être un contre-argument fort.
Si votre mari ne vous rend pas votre fils dimanche (situation la plus grave) :
C'est une violation flagrante de l'accord conclu entre avocats et peut constituer un délit.
Présentez-vous au lieu de résidence de votre mari (ou de la grand-mère) à l'heure convenue dimanche.
Documentez le refus : Si votre mari refuse de vous remettre votre fils, notez précisément l'heure, le lieu, et les paroles échangées. Si possible, faites-le constater par un tiers neutre (ami, membre de famille) et demandez-lui de témoigner si nécessaire. N'engagez aucune confrontation physique.
Ne tentez pas de "récupérer" votre fils par la force ou en son absence à son travail/camping. Cela pourrait être considéré comme une non-représentation d'enfant de votre part et se retourner contre vous.
Déposez plainte pour non-représentation d'enfant :
Immédiatement après le refus de dimanche, rendez-vous à la Gendarmerie ou au Commissariat de Police.
Déposez une plainte pour "non-représentation d'enfant" (prévue par l'Article 227-5 du Code pénal). Insistez sur le fait qu'un accord sur la garde a été établi entre avocats (même s'il n'est pas encore un jugement), et que cet accord est violé par son refus de vous rendre votre fils. Mentionnez l'absence de contact (téléphone, visite) et la durée annoncée (jusqu'au jugement).
Les gendarmes ou policiers peuvent être réticents car il n'y a pas de jugement définitif, mais ils ont l'obligation d'enregistrer votre plainte si vous insistez sur la violation d'un accord parental et le délit de non-représentation.
Informez votre avocat d'urgence :
Même s'il est en vacances, envoyez-lui un email détaillé avec tous les faits, les dates, les heures, et la preuve de votre plainte (récépissé de dépôt de plainte). Précisez l'urgence de la situation (départ en vacances pour vous, risque pour l'enfant). Les avocats ont souvent des systèmes de relève ou des urgences gérées à distance.
Concernant le bien-être de votre fille et la demande de psy :
La santé mentale de votre fille est primordiale. Le comportement de votre mari (manipulation, choix imposé du psy ami de sa compagne) doit être signalé au juge.
Si votre fille est en détresse, il est essentiel qu'elle puisse consulter un psychologue neutre et qu'elle choisisse. Le fait que l'autre psy suive déjà la famille de la compagne de votre mari peut créer un conflit d'intérêts et nuire à la confiance de votre fille.
En synthèse des démarches à suivre :
Dimanche : Présentez-vous pour récupérer votre fils. En cas de refus, documentez tout.
Immédiatement après le refus : Rendez-vous à la Gendarmerie/Police pour déposer une plainte pour non-représentation d'enfant.
Dans la foulée : Informez votre avocat par email détaillé avec toutes les preuves.
Pour votre fille : Cherchez un psychologue neutre qu'elle accepte.
Tous ces éléments (refus de rendre le fils, manipulation de la fille, non-respect des accords) devront être portés à la connaissance du juge lors de l'audience du 25 septembre pour obtenir des mesures plus protectrices pour vos enfants.
Votre rôle est de protéger vos enfants et de faire respecter l'accord. Ne tentez pas d'actions qui pourraient se retourner contre vous. La voie légale (plainte, avocat, juge) est la seule sûre et efficace.
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