Bonjour
Le Code du travail prévoit, pour tout salarié du secteur privé, un droit à autorisation d’absence rémunérée en cas de décès d’un proche. Ces jours sont décomptés en jours ouvrables (du lundi au samedi hors jours fériés habituellement non travaillés) et ne s’imputent pas sur vos congés payés. Vous n’avez pas à négocier cette absence : elle est automatique dès la survenance de l’événement.
En cas de décès du conjoint, du concubin ou du partenaire de PACS, vous bénéficiez de trois jours ouvrables d’absence. Le même nombre de jours s’applique lorsque vous perdez votre père, votre mère, un frère, une sœur, un beau-père ou une belle-mère. Ces délais minimums résultent directement du Code du travail et s’imposent à votre employeur.
Le décès d’un enfant ouvre droit à douze jours ouvrables d’absence, ce qui reflète la gravité particulière de cette situation. Si l’enfant avait moins de vingt-cinq ans, s’il était à votre charge ou s’il était lui-même parent, ce délai passe à quatorze jours ouvrables. À cela s’ajoutent, pour cette catégorie, huit jours ouvrables supplémentaires de congé de deuil à prendre dans l’année suivant le décès.
Pour bénéficier de ces autorisations d’absence, vous devez simplement informer votre employeur dès que possible et lui fournir un justificatif, généralement la copie de l’acte de décès. Aucune formalité complexe n’est requise et l’employeur ne peut refuser ces jours légaux. Notez toutefois que votre convention collective ou un accord d’entreprise peut prévoir des durées plus favorables ; il est donc utile de vérifier ces sources pour connaître l’ensemble de vos droits.
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il y a 4 heures
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