Bonjour,
Votre question est excellente et touche à un point très précis du
divorce par consentement mutuel. Il est tout à fait normal de s'interroger sur cette taxation, car elle est différente de la plus-value immobilière.
La nature de la taxe de 1,1%
La taxe de 1,1% qui vous a été mentionnée n'est pas une taxe sur la plus-value immobilière. Comme vous l'avez bien compris, la plus-value sur la vente de votre résidence principale est exonérée.
Cette taxe est un "droit de partage". Il s'agit d'un impôt que vous payez à l'État pour officialiser la séparation de vos biens communs lors de la liquidation de votre régime matrimonial. Ce droit s'applique sur la valeur nette de l'ensemble des biens que vous partagez (argent, meubles, etc.), après déduction des dettes communes (le prêt, dans votre cas).
Est-il obligatoire de déclarer la somme partagée ?
Oui, il est obligatoire de déclarer cette somme.
La convention de divorce par consentement mutuel, pour être valide, doit décrire précisément la "liquidation du régime matrimonial". Le notaire qui se charge de la convention a l'obligation légale de documenter l'intégralité du partage de vos biens pour clore votre régime matrimonial.
Le fait que vous ayez déjà partagé l'argent sur vos comptes personnels ne change pas l'obligation de le déclarer dans la convention. C'est l'acte notarié qui officialise juridiquement ce partage et le rend opposable à tous.
Conséquences si vous ne le faites pas
Ne pas déclarer ce partage laisserait la liquidation de votre régime matrimonial inachevée. Cela pourrait créer de sérieux problèmes juridiques à l'avenir, notamment en cas de litige entre vous ou vis-à-vis d'une administration.
En résumé, la déclaration de cette somme est une obligation légale pour que votre divorce amiable soit complet et juridiquement sûr. La taxe de 1,1% est le coût associé à cette formalité de partage des biens.
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