Separation

Sujet initié par Sa675456, il y a 4 heures - 124 vues

Bonjour,

Le juge aux affaires familiales regarde toujours **l'intérêt de l'enfant**, particulièrement lorsqu'il a un handicap ou des besoins médicaux importants.

Voici ce qu'il faut retenir dans votre situation.

La présence de votre conjoint aux rendez-vous médicaux ou éducatifs
Le juge ne peut pas interdire à votre conjoint d'accompagner l'enfant si c'est fait pour son suivi médical et que le père ne vient jamais.
Au contraire, cela montre que **l'enfant est correctement suivi** et que quelqu'un s'investit réellement.

Les attestations
Votre conjoint peut faire une attestation expliquant :

qu'il accompagne l'enfant aux rendez-vous,
que le père n'est jamais présent,
que vous gérez seule les besoins liés au handicap.

Ce type d'attestation est utile et sera pris en compte.

Les attestations de la famille du père
Elles ont moins de poids car ce sont des proches.
Elles ne parlent pas du handicap, des rendez-vous, de la prise en charge réelle.
Le juge sait faire la différence entre une attestation qui décrit la vie quotidienne et une attestation « de soutien familial ».

Le refus du père d'accepter le handicap et son absence aux rendez-vous
C'est un élément très important.
Le juge veut s'assurer que les parents sont capables de **répondre aux besoins spécifiques de l'enfant**.
Un parent qui refuse le handicap et qui ne participe pas aux soins risque de ne pas obtenir :

une garde élargie,
de longues périodes de vacances,
ou des décisions importantes seules.

Le mois de vacances
Le juge ne donnera pas un mois complet s'il estime que :

le père n'est pas apte à gérer le handicap,
l'enfant serait en danger,
les soins ne seraient pas assurés.

Le juge peut réduire la durée, imposer des conditions, voire refuser si ce n'est pas raisonnable.

En pratique
Vous devez apporter au juge :

les preuves de rendez-vous où le père n'est jamais venu,
les certificats ou bilans prouvant les besoins de l'enfant,
des attestations de personnes qui constatent que vous assumez seule le suivi (enseignants, thérapeutes, proches non familiaux si possible).

C'est ce que le juge prendra le plus en compte.

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