Pension compensatoire

Sujet initié par venusia13, il y a 9 ans - 5903 vues

Rien ne vous contraint à subir la situation que vous vivez à ce jour.

Vous n'avez besoin de l'accord de votre époux que pour divorcer à l'amiable, mais il vous est toujours possible, si aucun accord n'est envisageable, de demander le divorce de votre côté.

Vu votre exposé, vous avez de quoi demander le divorce aux torts de votre époux, demandez en plus l'attribution du domicile conjugal à votre profit, une pension alimentaire pour vous et une autre pour les enfants, et enfin une prestation compensatoire, vous l'obtiendrez vu votre situation respective.

Les biens seront liquidés et le partage fait dès que le divorce sera prononcé.

Contactez un Avocat sans tarder, il fera le nécessaire.

Merci de m'indiquer si j'ai répondu à votre question.

tout d'abord je tiens à vous remercier de l'intérêt que vous avez porté à ma requête, votre réponse m'a redonnée espoir, mais, je vais vous apportez d'autres éléments qui vous permettrons de mieux analyser ma situation actuelle.
Il y a 2 ans, j'ai surpris mon époux avec sa maîtresse, je lui ai demandé de faire un choix sur le champs, il m'a gentiment répondu qu'il ne comptais pas se séparer de moi, que pour lui elle ne comptais pas, et que ce n'étais qu'un passe temps sexuel. Cette personne, m'appelais chez moi, pour me faire croire qu'elle été enceinte, (chose qui aurait pu arriver, car il ne se protège pas) toutes les semaines, pendant 2 mois, il a fallut que je menace mon mari de partir pour qu'il se décide à allez porter plainte contre cette personne, cela a calmé cette femme.
Il m'a toujours dit, sans moi tu n'es rien, c'est moi qui ramène la paye, tu n'a même pas le bac, à part faire le ménage, c'est tout ce que tu peux faire
il y a déjà 20 ans, lorsque ma cousine a dit à son avocate qu'elle voulait divorcer pour adultère, celle-ci lui a rit au nez et lui a dit que cela été dépassé. Ma cousine me disait qu' actuellement l'adultère n'était plus une faute grave pour un divorce, et que si je divorçais je me retrouverais dans une sacrée panade.
Donc vous pouvez comprendre dans l'état d'incertitude ou je me trouve, je suis littéralement tétanisée à l'idée de devoir demander le divorce, et de penser que je risque de me retrouver à la rue sans aucunes ressources. Il y a 20 ans que j'ai cessé de travailler pour suivre mon époux dans les mutations qui l'on hissé au poste qu'il occupe actuellement, donc, j'ai perdu tout contact avec le monde du travail, et cela, il en est conscient.
Mon idée première, lorsque j'ai mis en ligne mon problème, été de soumettre ce que je comptais faire lorsque je vais surprendre mon époux avec sa jeune maîtresse, (qui m'a t'on dit, compte se faire mettre enceinte pour percevoir une pension alimentaire et le récupérer par la même occasion)
Je vais tout d'abord lui dire qu'il a fait son choix, et ce que je pense de lui et de la personne qui l'accompagne, que mon choix est fait, et, malgré ses contestations, s'il en fait, bien sur, je compte rentrer chez moi; et continuer ma vie à ceci près que, je ferais lit à part, je ne lui laverais plus ses vêtements, et lors des repas je partirais manger ailleurs, et en plus, pour assurer mes arrières, je pensais même ouvrir un compte à mon nom et vider les comptes que nous avons, mais je crains qu'il ne me coupe les vivres à ce moments là, donc, si cela arrivait quel recours aurais je, et est-ce-que je ne me mettrais pas dans mon tort ? Car je suis certaine qu'il va rentrer gentiment à la maison qu'il va faire l'innocent, comme la dernière fois, et qu'il va continuer son petit train train tranquille.
Vous me dites qu'il doit me verser une pension alimentaire pour mes enfants et pour moi, mais on m'a dit que comme mes enfants sont grands, je n'aurai rien pour eux, que je peux prétendre à l'attribution du domicile conjugal à mon profit, et enfin à une prestation compensatoire. D'après ce que j'ai pu lire sur ce forum, les prestations compensatoires sont soit versées en une fois, ou fractionnées, mais elles ne peuvent allez au delà de 8 ans.
Je crains également qu'un avocat me rit au nez lorsque je vais lui annoncer que je veux divorcer pour adultère, comme cela s'est passé pour ma cousine, il y a déjà 20 ans
Donc malgré le soutien moral que vous m'avez apporté, je suis terrorisée, non pas à l'idée de le surprendre, mais pour la suite des événements.
De plus, je pense que je vais devoir demander l'aide judiciaire (je pense que cette aide se nomme comme ça) car je suis sans ressources, et sans vouloir incriminer les avocats qui défendent les personnes comme moi, je n'aurais pas beaucoup de chances par rapport à mon mari qui aura les moyens de se faire défendre par un avocat de renom.
je vous remercie par avance des conseils que vous me prodiguerez