Bonjour
En France, un employeur peut licencier un salarié en lien avec une consommation excessive d’alcool uniquement si celle-ci perturbe l’exécution du contrat de travail ou représente un danger pour le salarié ou ses collègues. Ce n’est donc pas la dépendance en elle-même qui justifie un licenciement, mais ses conséquences concrètes sur le travail.
Voici les principaux cas où un licenciement peut être envisagé :
État d’ébriété sur le lieu de travail : Si le salarié se présente ivre et que cela compromet la sécurité ou le bon fonctionnement de l’entreprise, cela peut constituer une faute grave.
Trouble objectif dans l’entreprise : Si la consommation d’alcool entraîne des absences répétées, des erreurs professionnelles ou des comportements inappropriés, l’employeur peut engager une procédure disciplinaire.
Non-respect du règlement intérieur : Si l’entreprise interdit la consommation d’alcool (au-delà des boissons autorisées comme le vin ou la bière lors de repas), le non-respect de cette règle peut être sanctionné.
En revanche, si le salarié est alcoolique mais que cela ne perturbe pas son travail, l’employeur ne peut pas le licencier sur ce seul fondement. La dépendance à l’alcool est parfois reconnue comme une maladie, et dans ce cas, l’employeur doit envisager des mesures d’accompagnement (comme un aménagement de poste ou un suivi médical) avant toute sanction.
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il y a 4 heures
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