Bonjour
Voici une réponse complète à vos questions concernant votre situation :
1. Faut-il vous mettre en arrêt maladie ?
Oui, si vous devez subir une opération liée à votre maladie professionnelle, vous devez demander un arrêt de travail prescrit par votre médecin. Cela permettra à l’Assurance Maladie de vous verser des indemnités journalières (IJ) pendant votre convalescence.
2. Aurez-vous droit aux indemnités journalières (IJ) ?
Oui, même si vous êtes sans emploi, vous pouvez percevoir des IJ sous certaines conditions :
Votre arrêt doit être lié à une maladie professionnelle reconnue.
Vous devez avoir cotisé suffisamment à la Sécurité sociale (ce qui est généralement le cas si vous avez travaillé récemment).
Vous devez envoyer à votre CPAM :
Le certificat médical d’arrêt de travail
Le formulaire de déclaration de maladie professionnelle (si ce n’est pas déjà fait)
Une attestation de salaire (fournie par votre ancien employeur ou par vous-même si vous êtes au chômage)
Le montant des IJ est généralement de 60 % à 66,66 % de votre salaire journalier de base, selon votre situation.
3. Et la carence de France Travail ?
La carence de France Travail (anciennement Pôle emploi) ne bloque pas vos droits aux IJ. Elle concerne uniquement le début du versement de l’allocation chômage, qui peut être différé :
Par les indemnités de rupture supérieures au minimum légal
Par les congés payés non pris
Et par un délai d’attente de 7 jours
Mais cela n’impacte pas vos droits aux IJ de la Sécurité sociale, qui sont indépendants de France Travail.
Ce que vous pouvez faire dès maintenant :
Consultez votre médecin pour obtenir l’arrêt maladie
Envoyez les documents à votre CPAM dès que possible
Contactez votre CPAM pour vérifier que votre dossier de maladie professionnelle est bien enregistré
Gardez une copie de tous les échanges et documents
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
Merci d’indiquer la question comme résolue en cliquant sur le BOUTON VERT
il y a 12 jours
Bonjour Didier,
Je comprends que votre situation après votre licenciement pour inaptitude soulève des questions, surtout avec une opération à venir. Voici les réponses à vos interrogations :
1. Faut-il vous mettre en arrêt maladie ?
Oui, il est indispensable de vous faire établir un arrêt de travail par votre médecin, même si vous êtes sans emploi. Cet arrêt est le document officiel qui atteste de votre incapacité à travailler en raison de votre opération.
Vous devrez adresser cet arrêt de travail à votre Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM). Il n'y a pas besoin de l'envoyer à France Travail dans un premier temps.
2. Allez-vous percevoir des indemnités journalières (IJ) ?
Oui, vous devriez percevoir des indemnités journalières pour votre maladie professionnelle, et ce, malgré la période de carence de France Travail.
L'Assurance Maladie est indépendante de France Travail : Les indemnités journalières sont versées par la CPAM, tandis que l'allocation chômage est versée par France Travail. Ce sont deux organismes distincts avec des règles de fonctionnement différentes.
Les IJ de maladie professionnelle : Les indemnités que vous percevrez seront calculées sur la base de votre dernier salaire, avant votre licenciement. Elles ne sont pas liées à l'ouverture de vos droits à l'allocation chômage.
Le délai de carence de France Travail : Le délai de carence que vous mentionnez (lié à votre solde de tout compte) ne concerne que le versement des allocations chômage. Il n'a aucune incidence sur votre droit à percevoir les indemnités journalières de la CPAM.
Pour que votre dossier soit traité rapidement, n'oubliez pas d'envoyer votre arrêt de travail à la CPAM et de leur fournir l'attestation de salaire remise par votre ancien employeur.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 12 jours
Bonjour,
est-ce que le médecin traitant doit me faire un arrêt de prolongation ou de rechute ? il n'y a pas eu de consolidation vu que je suis toujours en traitement. Et une opération en vue sur fin aout 2025 voir septembre 2025 à quel moment je dois être en arrêt ?
Sachant que mon arrêt de travail ces finis le 5 mai 2025, j'ai été licencier le 7 mai 2025 pour inaptitude professionnelle reconnue par la CPAM, j'ai eu mon ITI, et je me suis inscrit à France travail en juin 2025. Donc entre mon licenciement et a ce jour sans arrêt de travail, juste inscrit à pole emplois, nous sommes aout 2025, est-ce que je peux être en arrêt de travail et que vais-je toucher ?
il y a 8 jours
Merci pour ces précisions. Les informations sur l'absence de consolidation et l'opération à venir sont essentielles.
Prolongation ou rechute ?
Votre médecin doit bien faire une déclaration de rechute.
Même si la maladie n'est pas consolidée, il y a eu une interruption de l'arrêt de travail entre le 5 mai et la date actuelle. Dès que vous avez repris une activité administrative (inscription à France Travail), même sans emploi, votre statut de "salarié en arrêt" a cessé. Le nouvel arrêt de travail doit donc être considéré comme une rechute, car il est lié à la même maladie.
Votre médecin devra cocher la case "rechute" sur le formulaire d'arrêt de travail et le lier à votre premier arrêt.
À quel moment devez-vous être en arrêt ?
Vous devez être en arrêt de travail dès que votre état de santé ne vous permet plus de travailler ou d'être disponible pour une recherche d'emploi.
Le bon moment pour demander un arrêt est :
Maintenant : si votre état actuel ne vous permet pas de rechercher un emploi activement, vous pouvez demander un arrêt dès aujourd'hui.
Avant l'opération : Votre médecin fixera la date de votre arrêt en fonction de l'opération prévue pour fin août ou septembre. Il est important de bien planifier cela avec lui.
Que vais-je toucher ?
Le régime de vos indemnités est le suivant :
Jusqu'à votre nouvel arrêt : Vous continuez à percevoir les allocations de France Travail.
Pendant l'arrêt de travail : Dès que vous êtes en arrêt, le versement de vos allocations de France Travail est suspendu. C'est la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM) qui prend le relais. Vous percevrez des indemnités journalières (IJ).
Montant des IJ : Elles sont calculées sur la base de votre dernier salaire, celui que vous aviez avant votre premier arrêt de travail. Ce montant est généralement égal à 50% de votre salaire journalier de base.
Démarches à suivre :
Consultez votre médecin traitant et demandez-lui de faire un certificat de rechute.
Transmettez l'arrêt à la CPAM dans les 48 heures.
Déclarez votre arrêt à France Travail via votre espace personnel en ligne. Cela suspendra vos allocations chômage et évitera tout trop-perçu.
Merci d’indiquer que j’ai répondu à votre question en cliquant sur le bouton vert de ma réponse.
il y a 8 jours
Vous pouvez demander à votre médecin un arrêt pour rechute puisque vos problèmes de santé sont liés à votre accident du travail ou votre maladie professionnelle reconnue. Même après une interruption depuis mai, il est possible de justifier la continuité des soins, surtout avec une opération prévue. La prolongation ne s’applique que lorsqu’il n’y a pas eu d’interruption entre les arrêts.
Si l’arrêt est accepté par la CPAM comme une rechute, vous pourrez percevoir des indemnités journalières au titre de votre accident du travail ou maladie professionnelle, calculées comme vos précédentes indemnités. Vous devez transmettre l’arrêt à la CPAM rapidement pour qu’elle l’étudie et valide la rechute.
il y a 8 jours
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