Bonjour Maître, merci pour les éléments présentés. Dans mon cas précis, il y a bien un contrat avec les missions définis qui m'ont été proposés. Une cause de mobilité a été évoquée mais uniquement sur le lieu de mon entreprise (actuellement je travail sur une unité "déportée de l'entreprise" vouée à fermer) et non l'entreprise repreneurse. Le transfert de mon activité se fera dans l'entreprise repreneuse d'où changement de contrat sur une nouvelle entreprise mais appartenant au même groupe.
Malgré l'offre je souhaite soumettre la volonté d'une rupture conventionnelle ou licenciement.
il y a 12 heures
Bonjour
Le fait que l’entreprise repreneuse appartienne au même groupe ne signifie pas que le transfert de votre contrat est automatique. Si le contrat proposé émane d’une entité juridique différente, il s’agit bien d’un nouveau contrat, que vous êtes libre d’accepter ou de refuser. Votre contrat actuel reste donc valable tant qu’il n’est pas rompu ou modifié avec votre accord.
La clause de mobilité évoquée ne semble pas couvrir le nouveau lieu de travail dans l’entreprise repreneuse. Si elle ne mentionne que des déplacements au sein de votre entreprise actuelle, elle ne peut pas être utilisée pour imposer un changement vers une autre entité du groupe.
Refuser un nouveau contrat dans une autre entreprise du groupe n’est pas une démission. Si votre poste actuel disparaît (fermeture de l’unité déportée), et que vous refusez le transfert, l’employeur peut envisager un licenciement pour motif économique, mais vous conservez vos droits à indemnités et allocations.
Vous pouvez tout à fait proposer une rupture conventionnelle à votre employeur actuel. Elle permet une séparation amiable, avec indemnité spécifique et droit aux allocations de France Travail (ex-Pôle emploi). Quelques points à noter :
Elle ne peut être imposée à l’employeur : son accord est indispensable.
Elle peut être conclue même si l’entreprise rencontre des difficultés économiques ou si vous êtes en arrêt maladie.
Elle doit respecter une procédure précise : entretien(s), délai de rétractation, homologation par la DREETS.
Si l’employeur refuse la rupture conventionnelle, et que vous ne souhaitez pas accepter le nouveau contrat, le licenciement économique reste une issue possible. Il ouvre droit à une indemnité légale, un préavis, et éventuellement un congé de reclassement si l’entreprise dépasse certains seuils
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
Merci d’indiquer la question comme résolue en cliquant sur le BOUTON VERT
Merci Maître, vous avez répondu à ma question, je vais donc pour appuyer ma position.
Bien à vous.
Nelson.
il y a 12 heures
Cliquez ici pour ajouter un commentaire